Algérie

Amendement de la loi sur la monnaie et le crédit : Une doléance des banquiers



Le premier argentier du pays, Karim Djoudi avait confirmé, en marge de la clôture de la session parlementaire de printemps, l'existence d'un projet d'amendement du texte sur la monnaie et le crédit. Cette loi amendée en 2003, renferme des lacunes qu'il faut absolument revoir, intérêt de l'économie nationale oblige, s'accordent à  dire les économistes nationaux.Cependant, il semblerait que les banques sont les plus «Â pénalisées » par certaines mesures contenues dans ce texte, nous fait savoir une source bancaire bien informée. Selon elle, la loi actuelle a effectivement montré ses limites. A titre d'exemple, notre source évoque le problème de la multiplication de contrôle des banques qui sont soumises à  des surveillances plus importantes encore que l'activité commerciale propre. Celles-ci sont contrôlées à  la fois par l'IGF, les commissions bancaires et la Cour des comptes alors que les autres acteurs sont contrôlés uniquement par l'IGF. Dans la pratique, cette disposition stipulée dans ladite loi engendre des effets «Â négatifs », et ce au moment où les pouvoirs publics demandent aux banques de prendre «Â plus de risques ». L'entendu des contrôles qui sont disproportionnés ralentit de ce fait le dynamisme bancaire. Autre mesure, citée par notre source, les sanctions pénales qui sont dans la loi trois à  quatre fois plus fortes vis-à-vis des banques, comparées à  celles des opérateurs commerciales. Ce qui engendre par ricochet «Â la dissuasion de l'acte bancaire ».Ce qui a poussé d'ailleurs les banquiers à  demander à  faire la différence entre l'acte de dilapidation et la gestion. Il se trouve que lorsque le crédit n'est pas remboursé, ce sont les banquiers que l'on implique dans ce genre de situation. Dans le même contexte, notre source fait savoir que le contrôle de change repose à  90% sur l'activité des banques alors qu'il faudrait engager d'autres acteurs. Les banques subissent plus que les autres maillons de la chaîne, souligne notre source, qui fait savoir aussi qu'il est indispensable de revoir essentiellement l'article 104 de l'actuelle loi sur la monnaie et le crédit, interdisant à  tous les banquiers l'obtention de crédits dans les banques où ils travaillent. Ce qui constitue une contrainte majeure. Ces derniers sont contraints de ce fait de recourir à  d'autres banques, censées àªtre des concurrents. Ce qui casse la concurrence et sanctionne les banquiers qui sont avant tout de simples citoyens.


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