Algérie

Aménagements et équipements



Déficit criard à Bir El Djir Les efforts entrepris par les autorités locales de Bir El Djir demeurent insuffisants compte tenu des énormes besoins de la population de cette commune qui ne cesse d’augmenter ces dernières années. La commune a connu un développement urbain très important, sans aucun doute, mais ce dernier nécessite d’importantes actions de rattrapage en matière d’aménagements, de voiries urbaines, de viabilisations, de rénovation des réseaux d’éclairage et bien sûr d’injections d’équipements publics d’excellence. A plus forte raison que cette aire urbaine, qui se profile avec ses 100.000 habitants, s’impose de plus en plus comme l’une des plus importantes communes du Grand Projet Urbain, compte également tenu des programmes qui y sont projetés. M. Abed, vice-président de l’APC de Bir El Djir, brosse un tableau satisfaisant des actions initiées dans le cadre des plans communaux de développement et du budget communal, à savoir principalement l’aménagement de l’accès principal du nouveau EHU du 1er Novembre 1954(USTO), celui de l’accès qui mène vers le lycée de Sidi El Bachir, l’achèvement en cours de l’accès à la plage de Aïn Franine, le lancement du marché pour la réalisation d’une conduite d’eau de 400 mètres linéaires et son raccordement au réseau d’AEP de Sidi El Bachir, enfin la réalisation d’importants programmes d’assainissement dont celui d’El Hammar et de voirie à Haï Essalem (lotissement 110 de Bir El Djir). Cependant, il reconnaît que la tâche n’est pas facile pour prendre en charge les besoins d’une population qui augmente sans cesse et de façon exponentielle. Le déficit est tel qu’il faut, dit-il, engager des actions urgentes pour rattraper le retard cumulé en terme de viabilisation, voiries, équipements de proximité de jeunesse, loisirs, sports et détentes. Le déficit est encore plus prononcé, explique le secrétaire général de la commune, M. Mimoun Hocine, en terme de viabilisation et de voiries, aussi bien pour l’agglomération urbaine de l’USTO, que pour la cité des Pyramides et Haï Essabah. L’autre point noir est celui de l’éclairage public qui nécessite une opération de rénovation du réseau en majorité vétuste. Sur l’ensemble du réseau que gère la régie communale, seuls 10% de points lumineux sont entretenus. Le reste du réseau, pratiquement délaissé, est souvent en panne, comme l’avoue un autre élu local qui reconnaît que la collectivité ne dispose que de deux camions nacelle et deux agents pour assurer l’entretien du réseau comprenant 7000 points. Là où le bât blesse, c’est qu’il existe des tronçons qui sont plongés dans le noir depuis plusieurs mois, comme celui qui va d’El Morshid à la Cité AADL.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)