Aménagements de l'institut des cadres de la jeunesse et des sports d'Aïn El Turck: Le wali consterné par la lenteur et la qualité des travaux

? Pour sa première visite dans la daïra d'Aïn El Turck pour s'enquérir des travaux d'aménagement au niveau de l'institut national de formation de cadres de la jeunesse et des sports, ex-Creps, dans le chef-lieu, le wali d'Oran Djellaloui Abdelkader a été fort désagréablement surpris et outré au plus haut point par le sordide état de ces lieux, retenus, ironie du sort, comme infrastructure supplémentaire d'hébergement pour les athlètes étrangers devant participer aux Jeux méditerranéens de 2021. Courroucé, le chef de l'exécutif n'est pas allé du dos de la cuillère pour exprimer son vif désappointement contre le responsable du secteur de la jeunesse et des sports (DJS) au sujet, a-t-il dit, du vulgaire carrelage en stuc de mauvaise qualité qui a été utilisé pour recouvrir le sol des dortoirs. « C'est quoi ça ' » a-t-il tempêté avant de se raviser pour intimer au DJS « ne parlez plus ! Je m'occuperai personnellement de cette situation » puis, en devinant probablement à leur mine revêche et aux combinaisons presque neuves qu'ils portaient, le wali interrogea « depuis quand sont là les ouvriers ' » - « depuis ce matin seulement » lui a répondu une petite voix, celle de la directrice de l'institut. Dans la foulée, le chef de l'exécutif apprendra avec stupéfaction que l'entreprise chargée des travaux d'aménagement s'est désistée de sa mission trois mois après son installation, à l'époque de l'ex-wali, M.Chérifi en l'occurrence. Bien que, vraisemblablement, ne s'attendant nullement pas à être satisfait, en visitant la salle d'exercice de remise en forme, qui sera mise à la disposition des athlètes, le chef de l'exécutif a été consterné par le rafistolage opéré en toute vraisemblance pour cette circonstance.Il n'hésitera pas à réitérer son désappointement, éc?uré par la situation morbide prévalant au sein de cet institut, devant contribuer en partie à la réussite de l'évènement de portée internationale qui devra être concocté par la capitale de l'ouest.
Notons que lors de cette visite, le wali a tenu à mettre un terme aux spéculations, en répondant à une question au sujet de la représentativité de la société civile dans l'opération de la distribution des box du marché de proximité du quartier Nakhil et ceux des locaux commerciaux, « l'Apc d'Aïn El Turck demeure l'unique instance habilitée à prendre en charge cette opération de distribution. Ce sont ses prérogatives que je prendrai en compte, je ne reconnais aucun autre représentant ». Le wali a ainsi mis fin à toute une agitation malsaine, insidieusement orchestrée par ces personnes malintentionnées, qui entravait grandement l'opération de distribution en question et par ricochet est à l'origine de l'état de dégradation extrême du marché et des 300 locaux commerciaux, destinés à résorber un tant soit peu le chômage et lutter contre l'informel.
Toujours est-il que le wali n'a pas caché son vif désappointement en visitant l'infrastructure de l'ex-Creps, désignée comme lieu d'accueil pour les athlètes, lors des Jeux méditerranéens prévus dans à peine deux années. On apprend qu'une autre inspection de travail devra, de ce fait, être effectuée par le wali dans les jours à venir pour s'enquérir de l'état des lieux. Mais cependant, il n'est pas à écarter que le chef de l'exécutif prendra entre-temps des décisions fermes à l'encontre des responsables concernés par ce volet.
Le chef de l'exécutif a en outre insisté sur le fait de rattraper le retard enregistré sur certains chantiers, comme : la salle omnisports, les terrains de tennis et les aménagements extérieurs. Il a aussi donné des instructions afin que les entreprises poursuivent les travaux en attendant la régularisation de certaines procédures d'ordre administratif.
Signalons que ce projet bénéficie d'une enveloppe financière de 311 millions de dinars et est pris en charge par 06 entreprises.