Aménagement urbain: L'extension de la ville épousera le tracé de l'autoroute

Evoquant le nouveau plan directeur de l'aménagement urbain (PDAU) de la ville de Constantine, dont l'élaboration implique plusieurs secteurs, le responsable de la cellule de communication de l'APC de Constantine a révélé que celui-ci va se porter désormais sur les côtés est et ouest de l'agglomération constantinoise, et ce, dira-t-il, afin de répondre aux orientations données par le gouvernement, recommandant de prévoir l'expansion de la ville en épousant le tracé de l'autoroute Est-Ouest.

Levant le voile sur des détails du plan mis au point par la direction de l'urbanisme de la mairie, ce responsable indique que la façade nord qui va jusqu'à Hamma-Bouziane et celle du côté sud qui va jusqu'aux limites de la nouvelle ville Ali Mendjeli étant saturées, le plan se portera sur la façade Est qui comprend 260 hectares de zone montagneuse et rocheuse jouxtant l'autoroute Est-Ouest.

Sur la façade ouest, à la sortie de la cité Boussouf, le plan directeur des développement et d'aménagement urbain commencera à la limite du nouveau quartier de Naadja Seghira et la 3éme tranche de Boussouf, sur des terres non étatiques. Expliquant et justifiant cette option, le responsable de la cellule de communication s'est référé au précédent PDAU, lancé il y a presque une dizaine d'années et qui arrive maintenant à son terme. Il déclare cependant que le projet n'est pas encore définitif et n'a pas encore été soumis à l'approbation de l'organe délibérant, à savoir l'APC en plénière. Et de souligner que tous les projets d'expansion de la ville vers les zones nord et sud se heurtent au manque de poches urbaines susceptibles d'accueillir les ensembles immobiliers et les équipements qui vont avec, et ce, à cause d'une urbanisation effrénée menée ces dernières années, laquelle a abouti à une saturation totale dans le domaine du foncier. Il donnera l'exemple, entre autres des 1500 hectares sur lesquels a été bâtie la nouvelle ville Ali Mendjeli lesquels ont vite été consommés en l'espace de huit années. Il conclura en disant que la ville de Constantine, au risque d'étouffer, ne peut désormais respirer, foncièrement parlant, que par les «poumons» Est et Ouest.