Algérie

Aménagement du territoire



Schéma régional en débat Cadre idoine pour l?organisation d?évènements à caractère socioéconomique, culturel ou politique, le palais de la culture Malek Haddad a abrité hier une réunion de concertation portant sur le schéma régional d?aménagement du territoire, un dispositif qui couvre 8 wilayas dans la région nord- est du pays, à savoir Constantine, Jijel, Skikda, Annaba, Guelma, El Tarf, Souk Ahras et Mila. Une rencontre rehaussée par la présence du wali de Constantine, du secrétaire général du ministère de l?Aménagement du territoire et de l?Environnement, et des responsables du secteur à l?échelle des wilayas concernées. Inscrit dans la durée, sur une ligne d?horizon allant jusqu?à l?échéance 2025, ce schéma a été souligné par le représentant du ministère de l?Aménagement du territoire et de l?Environnement, comme l?un des instruments majeurs mis en ?uvre dans le contexte global de la politique nationale d?aménagement et de développement durable définie dans la loi n° 01-20 du 12 décembre 2001. Mis en branle, en parallèle avec d?autres instruments de cette politique dont le schéma directeur d?aménagement du littoral ou celui de la protection des terres et de lutte contre la désertification, le schéma régional d?aménagement du territoire (SRAT) nourrit, entre autres objectifs, l?ambition d?assurer un développement harmonieux des villes, de réaliser de grandes infrastructures et services collectifs d?intérêt national, de réorganiser les agglomérations en maîtrisant notamment les espaces, d?intégrer les populations, de revitaliser les espaces ruraux, etc. Faute, jusqu?à présent, d?une politique de développement en adéquation avec cette réalité, il y eu de graves atteintes aux règles d?urbanisme et au patrimoine foncier agricole. Cela a fatalement conduit à la saturation et à la surcharge des zones urbaines, et par voie de conséquence à l?émergence de problèmes de gestion du cadre urbain très difficiles, sinon impossibles, à maîtriser. Une concentration spatiale qui a également débouché sur une hypersaturation des différents réseaux (assainissement, AEP et autres). Dans ce tableau clinique alarmant, et malgré l?avancée appréciable relevée ces dernières années, les constructions illicites ont joué un rôle prépondérant en occasionnant des dommages irréparables à l?urbanisme et à l?esthétique de nos villes et villages. Tout comme le phénomène de l?extension des villes effectuée sur des zones périphériques, sans tenir compte du statut juridique ou de la vocation des terres. A ce propos, il n?est pas rare que de vastes étendues de terres agricoles aient été cédées pour y construire des logements, des équipements et des infrastructures routières. Donc, rien d?étonnant à ce que le béton continue à gagner du terrain, en dépit de tous les constats alarmants dressés à ce jour. Il faut ajouter à ce tableau le nombre incalculable de superficies construites en zones éparses, et cela pour satisfaire aux besoins de logements ou tout simplement pour ériger des résidences secondaires.


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