Algérie

Aménagement du nouveau centre-ville



Une reconquête du titre de la cité Très peu de villes dans notre pays peuvent prétendre à la qualité de «cité», avec des règles, des normes et des valeurs de citoyenneté, c’est-à-dire un lieu où les gens travaillent ensemble, se promènent pour se ressourcer, se parlent et prennent plaisir à se côtoyer… Pour ce faire, la vie sociale exige la disponibilité d’un point de rencontre aisément accessible. Surtout ouvert et convivial, comme un salon à l’intérieur d’une demeure généreuse. Les concepteurs du nouveau centre de la ville de Relizane semblent avoir compris cette nécessité. En tout cas c’est ce qui ressort du plan d’aménagement de la périphérie sud de la ville. Et l’idée développée selon notre propre interprétation, c’est justement la création d’un salon de la ville où l’esprit de convivialité sera influant. Dans ce contexte, des infrastructures totalement novatrices sont en construction. Il y a d’abord le parc de la ville, un jardin qui s’étend sur une surface de 12 hectares. L’endroit choisi pour édifier cet immense jardin est connu des Relizanis sous l’appellation de «Ziraïa». Servant de dépotoir à décombres et ordures la journée, et arène de saoulerie et de délinquance le soir, «Ziraïa» gênait comme une plaie, passants et riverains. A la mi-février dernier, ce nouveau poumon de la ville était quasiment achevé, avec des rotondes, des pergolas, des allées déjà vertes, un éclairage esthétique, beaucoup de bacs de verdures et de plantes, une horloge en fleurs et, cerise sur le gâteau, un théâtre à ciel ouvert avec vestiaires et commodités. Sur l’assiette mitoyenne, s’érigera la Maison de la culture. Une projection autant monumentale que le nouveau jardin. De part l’idée et de part les dépendances envisagées pour ce futur temple de la Culture. Ensuite, vient le conservatoire de musique. Cet ensemble de projets est ceinturé par l’Oued Mina. Lequel menaçait régulièrement par ses débordements de crues d’inonder la zone. Les autorités locales avisèrent une initiative audacieuse, pour, premièrement, dompter l’Oued Mina et protéger des inondations la zone et deuxièmement récupérer un terrain constructible supplémentaire le long du lit de l’oued: la construction d’une digue. L’audace paiera puisque la ville gagne un cours d’eau navigable. Et la suite des équipements récréatifs est bouclée. Un vaste jardin pour l’oxygénation, un conglomérat pour la pratique de la culture et un lac de plaisance pour les jeux de l’eau. Pour qu’au final aboutir à l’agencement d’un centre-ville vivant et valorisant. En un mot, réunir les conditions d’esthétique et d’affluence pour que Relizane puisse reconquérir son titre de Cité. Mahi Ahmed


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