Initiée pour améliorer le cadre de vie des habitants des Tours, la réhabilitation de l'espace rentrant dans le cadre de «l'amélioration urbaine» se transforme en un véritable et interminable cauchemar.L'opération qui a «happé» des milliards est non seulement inachevée mais à l'arrêt depuis des mois. Puisque le contrat liant le maitre d'ouvrage à savoir la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) et l'entreprise chargée de l'opération a été résilié. La désignation d'une autre entreprise devant prendre le relais et terminer les travaux prend du temps au grand désarroi des habitants d'une cité où il ne fait plus bon vivre.Comme un malheur n'arrive jamais seul, les promesses de l'ex-directeur de la DUC qui s'est pourtant engagé à régler le problème avant la fin du mois d'Aout dernier n'ont pas été suivies de concret. Ce problème risque de s'éterniser sachant que la direction précitée «tourne» depuis le départ à la retraite de son directeur, avec un intérimaire.Cette vacance n'est pas un cas isolé sachant que la DEP (direction des équipements publics) et la DTP (Direction des travaux publics) se trouvent dans la même situation. Ces blocages qui influent négativement sur les dossiers et projets de ces secteurs importants. Pour revenir au problème des tours, les citoyens qui ont à maintes fois, saisi tous les responsables s'indignent «la réhabilitation de la cité s'est transformée au fil du temps en punition. Sans crier gare, l'entreprise qui a des mois durant, pollué notre environnement et existence, plie bagages. La rupture du contrat a fait très mal aux habitants de la cité dans l'obligation de composer avec la boue, la poussière, et surtout l'insalubrité.Celle-ci s'est installée d'autant plus que les camions chargés du ramassage des ordures ménagères ne peuvent emprunter des routes impraticables. Devant des routes complètement éventrées, les taxis ne s'aventurent plus à l'intérieur de la cité, un bourbier situé à proximité d'un des plus importants carrefours de la ville de Sétif. Pis encore, les habitants des étages inférieurs sont en guerre avec les rats qui investissent les lieux. Leurs voisins des étages supérieurs sont quant eux confrontés aux interminables pannes des ascenseurs.Ce problème accentue les difficultés des personnes à mobilité réduite (les handicapés) qui éprouvent les pires difficultés à monter les escaliers. Lancée en grande pompe, l'opération relative à la parabole collective est l'autre flop qu'on ne peut passer sous silence. Perdurant depuis une éternité, la situation est intenable et invivable à la fois. L'éclairage aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des immeubles pose problème. Privés d'espaces verts et de jeu, nos enfants qu'on ne peut continuellement enfermer entre quatre murs, étouffent.Franchement, on n'a pas à payer à la place des incompétents et de ces entreprises n'ayant ni potentialité ni qualification. Les autorités locales sont pour la énième fois interpellées afin de prendre des mesures devant atténuer nos souffrances», diront non sans colère des habitants des tours, l'exemple parfait du ratage d'une «amélioration urbaine» n'ayant pas réalisé les résultats escomptés?
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Posté Le : 19/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel Beniaiche
Source : www.elwatan.com