En Algérie, des modes d'irrigation séculaires, fonctionnent encore à
ce jour (foggaras, séguias. ceds, puits, balanciers, épandage des eaux de
crues .). Ils côtoient maintenant des techniques modernes, plus
performantes comme l'aspersion et l'irrigation localisée.
En 1962, il y’avait 16500 ha de terres irriguées, aujourd'hui on est
à 620 687 ha Par rapport à cette croissance de superficie importante mais
encore insuffisante, le problème qui se pose aujourd'hui c'est la gestion
rationnelle de l'irrigation.
La pratique dominante à ce jour, c'est l'irrigation gravitaire
traditionnelle par micros-raie (60% c'es superficies irriguées). Elle ne peut
être réellement efficiente dans l'état actuel de sa gestion. Elle nécessite des
mesures d'amélioration, de son efficience. de ra durée du travail, de la
consommation en eau tout en maintenant un faible investissement.
l e contexte climatique, sociale et juridique actuel est complexe :
statut juridique des terres ; insuffisance des ressources en eau, population
agricole vieillissante et analphabète à plus de 60%. Il faudrait opérer un
changement progressif de ce mode d'irrigation faute d'encadrement
d'accompagnement, en passent par l'amélioration des micro- raies de
longueur de 5 à 10 m, vers des raies courtes de longueur 30 à 60 m puis à
moyen terme moderniser progressivement avec des raies longues de 100 à
500 m. Dans ce sens, nous avons mené des essais d'irrigation sur raie de
30 et 60 m avec différents débits d'a maque. Les données obtenues on fait
l'objet d'analyses par les méthodes ADELIV (Renault, Cemagref) et SCS
(USD Américain).
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Posté Le : 17/05/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Chabaca N. - Mes5ahel M.
Source : Annales de l'Institut national agronomique El Harrach Volume 27, Numéro 1, Pages 55-82