La clôture du Festival arabo-africain de danse folklorique s'est déroulée dimanche dernier dans l'après-midi dans un climat de joie et de fête. Au grand bonheur des invités, les spectacles du tomber de rideau n'ont pas été de moindre beauté que ceux de l'ouverture. Les troupes de plusieurs pays ont présenté des spectacles grandioses et haut en couleur. Une clôture sous l'oeil bienveillant du wali de Tizi Ouzou qui a récompensé dans la foulée les prestations du Ballet national.Toujours au chapitre de la clôture, les pouvoirs publics qui ont veillé à la réussite de cet événement ont tenu à rappeler l'importance de ces manifestations dans les échanges culturels entre les peuples de différentes cultures. C'est ainsi que la culture du peuple amazigh a eu à découvrir des spécificités et à se confronter aux diverses cultures africaines et moyen- orientales. Comme invité spécial de cette 8e édition, les organisateurs ont eu l'idée de choisir l'Autriche. C'est un signe de reconnaissance, affirme-t-on, pour le rôle et l'aide des citoyens de ce pays européen à la lutte du peuple algérien pour son indépendance. C'était donc avec un vif intérêt et un grand plaisir que le public a découvert en spectacle de clôture la troupe Shuhplatter, troupe de danse traditionnelle qui signifie «hommes qui tapent leurs chaussures».
Par ailleurs, comme la clôture s'est déroulée le long de l'après-midi, il a été constaté que le public attendait surtout le don de la soirée programmé à 21h. A l'heure exacte, une longue acclamation s'ensuivit lorsque Amel Wahbi apparut. La salle était déjà archicomble des heures avant le début du spectacle de la chanteuse arabe. Un public composé essentiellement de la gent féminine qui s'entassait et s'impatientait de voir la chanteuse qui n'apparaissait habituellement que sur les écrans de télé. Habituée aux grands événements de la scène artistique arabe, la chanteuse a su captiver le public durant plusieurs heures. Une clôture donc en apothéose.
Enfin, il est à signaler que les organisateurs et les pouvoirs publics qui n'ont pas été avares en moyens financiers en vue de la réussite de ce rendez-vous culturel international ont axé cette année leur attention sur le rôle de ces festivals dans le développement économique. Des conférences traitant de ce sujet ont justement été présentées pour vulgariser et mettre l'accent sur la nécessité de rendre ces manifestations rentables économiquement au lieu de les laisser budgétivores.
Posté Le : 09/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel BOUDJADI
Source : www.lexpressiondz.com