Algérie

Amel se retrouve dans la rue après 24 ans de vie chaleureuse Témoignage



Le vécu de Amel est hélas calqué sur plusieurs cas. Abandonnée à la naissance par la mère biologique dans une pouponnière de Sétif, Amel est placée chez un couple de cadres habitant Batna. Choyée, aimée et élevée comme il se doit, Amel est devenue un exemple pour les enfants de son âge. Son éducation parfaite et son parcours éducatif sans faille font envier. Le couple de cadres n'a d'yeux que pour Amel. C'est leur raison de vivre. Des projets sont réalisés ensemble pour le bonheur de Amel. Mais le destin en a voulu autrement. A l'âge de 23 ans, Amel est en quatrième année de licence en psychologie ; son père kafil décède. Le sort ne s'arrête pas là puisque au bout de quatre mois, c'est au tour de la maman de quitter ce monde. Amel, bien que triste, s'est dit que « ses » parents l'ont bien éduquée, dotée de tout pour affronter la vie.Toutefois, les ayants droit (neveux du père) ne veulent pas entendre de la même oreille la donation de l'appartement pour Amel et une procédure judiciaire est enclenchée pour récupérer la maison où Amel a vécu avec ses parents 24 ans durant. Elle se retrouve aujourd'hui dans une institution de l'Etat comme à sa naissance, seule et avec un diabète qu'elle développé suite à cette dure épreuve. Le cas de Amel interpelle le législateur algérien à renforcer la loi sur la kafala en protégeant les enfants qui reçoivent une donation financière ou immobilière de leurs parents. Et ce n'est que justice.


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