Algérie

Ambiance de fête avec le big band de Dj Grazzhoppa Clôture du dimajazz à Constantine



Ambiance de fête avec le big band de Dj Grazzhoppa                                    Clôture du dimajazz à Constantine
C'était presque une rave party, qui s'est déroulée samedi soir, au Théâtre régional de Constantine, à la clôture du dixième Festival international du jazz, Dimajazz.
Constantine.
De notre envoyé spécial
Le big band belge du DJ Grazzhoppa a installé une ambiance de fête digne d'une grosse discothèque. Le jeune public n'en demandait pas plus. L'équipe de Zoheir Bouzid, commissaire du Dimajazz, a fait un choix judicieux pour clôturer cette dixième édition - une édition anniversaire - du festival d'une manière festive. «Happy birthday», ont chanté les présents avant le début du concert. Outre le DJ Grazzhoppa, le big band est composé de DJ Boualone (algérien d'origine), DJ Courtasock, DJ Mixmonster Menno, DJ Optimus, DJ J to the C. Le groupe était accompagné de la chanteuse américaine Monique Harcum, de Laurent Blondiau à la trompette et Guillaume Orti au saxophone.
La particularité du DJ Grazzhoppa's big band est de mixer le scratching, le flux musical house/ hip-hop/techno, avec les sonorités jazz. Originaire de Philadelphie aux Etats-Unis, Monique Harcum a avec une voix très soul, qui a ajouté une autre couche à l'ambiance «samplée» des six DJ. Le résultat ne s'est pas fait attendre : le public, nombreux, est vite monté sur la vague du «good time» comme chantait jadis le groupe Chic. «The party !», répétait Monique Harcum. La fête ! Mind contrôle» (contrôle d'esprit) répétait une voix off. La fabrique à platine des six Dj's a pris toute la place voulue dans le show. Les deux musiciens, aux cuivres, ont réussi une bonne fusion avec le turntablism de l'équipe de Dj Grazzhoppa. Il s'agit en fait de compositions créées d'une manière collective par les six DJ. «Auparavant, j'étais invité à jouer comme DJ avec les groupes de jazz en France, aux Pays-Bas et en Belgique.
A un moment donné, j'ai décidé d' inverser les choses, créer un groupe de DJ's et inviter des musiciens du jazz. Nous avons commencé le projet à six en 2002. Nous avons fait un spectacle avec le groupe de jazz belge Akamoon. Nous avons alors formé un big band de douze Dj's. Nous avons produit un DVD sur ce projet musical», a expliqué DJ Grazzhoppa, après le spectacle. Le groupe, qui envisage de sortir un second album, a été invité à plusieurs festivals de jazz pour montrer son expérience artistique assez originale. «Nous sommes le seul big band de DJ au monde qui travaille de cette manière. On travaille ensemble. Chacun de nous met sa personnalité dans ce que nous produisons. On est parfois dans le free style. On jam (improvise, nldr) puis on enregistre, on écoute et on choisit.
Nous faisons des constructions de cette manière», a encore précisé DJ Grazzhoppa, grand amateur des sonorités musicales des années 1980. Il a été impressionné par l'accueil du public constantinois. «Le meilleur public que nous ayons jamais rencontré», a-t-il dit. Le big band de DJ Grazzhoppa a déjà animé des concerts au Maroc et au Sénégal. «Nous n'avons pas de frontières ni de tabous. Il y a toujours un moyen d'incruster des musiques et des sons. Nous ajoutons du jazz, du hip-hop, de la soul, de la funk, de la pop et nous continuons à faire des recherches», a-t-il souligné. DJ Grazzhoppa travaille souvent avec des rappeurs aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.


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