Algérie

Ambassade de Grande-Bretagne à Alger Abdelmoumen Khalifa toujours en détention



L'ambassade du Royaume-Uni de la Grande-Bretagne etde l'Irlande du Nord a indiqué, hier, que l'ex-golden boy algérien Rafik Abdelmoumen Khalifa esttoujours en détention.Dans un communiqué, rendu public hier, signé par la chargée de la presseet des relations publiques, l'ambassade souligne, noir sur blanc, que «le 29août 2007, un juge britannique a autorisé l'extradition vers la France de M. Khalifa dansle cadre d'un mandat d'arrêt européen. Et qu'un appel a été introduit contrecette décision. M. Khalifa est toujours détenu dans l'attente du résultat decet appel. A notre connaissance aucune demande de mise en liberté provisoire n'aété faite par M. Khalifa».Condamné, le 22 mars dernier, par contumace à la réclusion à perpétuitépar le tribunal de Blida, pour les chefs d'accusation d'«association demalfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de faux», Rafik Khalifa a été arrêté le 27 mars en Grande-Bretagne oùil s'était réfugié dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen délivré par letribunal de grande instance de Nanterre, en région parisienne. Le 29 août, unjuge britannique a donné son feu vert à son extradition vers la France.La justice française le recherche dans le cadre d'une enquête sur desmalversations présumées au sein du groupe Khalifa, dans les ex-sociétés KhalifaAirways, Antinéa Airlines, (transport aérien), et Khalifa Rent-a-Car (KRC, location de voitures), toutes enregistréesen France.Le parquet de Nanterre a ouvert, fin 2003, une information judiciairepour «abus de confiance, banqueroute par détournement d'actifs, banqueroute pardissimulation de comptabilité, blanchiment en bande organisée».Cependant, les avocats de la défense ont estimé que M. Khalifa ne pouvaitêtre extradé, n'étant, selon eux, pas formellement poursuivi en France. Lesreprésentants de la justice française avaient, au contraire, argué quel'établissement d'un mandat d'arrêt par la France signifiait que la justice françaiseentendait bien le poursuivre.M. Khalifa est soupçonné d'avoir détourné de l'argent, des titres et desactifs appartenant aux compagnies du groupe Khalifa, causant ainsi leurliquidation et le licenciement de plus de cent salariés et laissant une dettede plus de 90 millions d'euros.Trois personnes mises en examen fin mai en France dans cette affaire,dont la femme de Rafik Khalifa, ont bénéficiérécemment de la liberté provisoire. L'Algérie cherche, elle aussi, à obtenirson extradition.


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