Algérie

Amara Benyounès à Bordj Menaiel : « L?Alliance doit présenter son bilan »



Le secrétaire général de l?UDR, Amara Benyounès, a animé hier un meeting au centre culturel de Bordj Menaiel au cours duquel il a exprimé la position de son parti, non encore agréé, par rapport à des questions qui se posent sur la scène politique nationale. M. Benyounès qui a succédé à la tribune au candidat tête de liste de son parti à Boumerdès, Belkacem Moussa, s?est d?emblée attaqué aux partis de l?Alliance présidentielle « qui se cachent derrière le programme du président pour mieux dissimuler leurs faiblesses ». « Au lieu de venir avec ce qu?ils appellent des propositions ou des promesses, le FLN, le RND et le HMS feraient mieux de présenter le bilan de leur gestion durant les 10 dernières années », a dit l?orateur. Le leader de l?UDR a également insisté sur « le danger que représentent les islamistes pour la République du fait qu?ils instrumentalisent la religion à des fins politiques ». Pour lui, la solution à la crise actuelle réside dans le « sursaut démocratique que représente le pôle républicain en construction ». Défendant l?option de participation aux élections pour être présent au sein des institutions, M. Benyounès a dit que son parti prendra part également aux élections locales prochaines et qu?il présentera des listes communes avec le MDS et l?ANR. Revenant sur « les statistiques du Bureau international du travail selon lesquelles l?Algérien ne travaille que 39 minutes par jour », M. Benyounès a plaidé pour le retour au week-end universel en rappelant que « l?Algérie est l?un des rares pays musulmans à avoir opté pour jeudi et vendredi comme jours de repos ». Le chef de file de l?UDR préconise « une bonne formation qui permette aux jeunes d?accéder à l?emploi si l?on veut rendre l?espoir à la jeunesse ». M. Benyounès a usé d?un verbe au vitriol pour enfler davantage la polémique entre lui et M. Belkhadem en disant : « Si je suis un politique informel et si j?ai tenu mon congrès dans une cabine téléphonique, je ne suis tout de même pas désigné à la tête de mon parti dans un tribunal, comme ce fut le cas pour l?actuel chef du gouvernement dont la nomination à ce poste représente un recul pour la démocratie en Algérie ». M. Benyounès n?a pas manqué de rappeler que « lorsque les Algériens mouraient à cause du terrorisme, Belkhadem et Louisa Hanoun étaient des acteurs du contrat de Rome, aux côtés d?Anouar Haddam qui avait revendiqué l?attentat du boulevard Amirouche ». « Si vous aspirez vraiment au changement, n?écoutez pas ces gens, faites-nous confiance », conclut-il à l?adresse de l?assistance.


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