Algérie

Amar METREF, la voix d’un humble :



Amar METREF, la voix d’un humble :
L’écrivain Amar METREF, qu’on appelait affectueusement Dda Maamer, était ce qu’on peut appeler communément un enfant du pays. A At-Yenni, son village, il jouissait d’une grande popularité. Personnage haut en couleur, on pouvait le surprendre en train de discuter de longs moment, indifféremment, avec une vielle, avec un enfant ou avec n’importe quel badaud qui le croisait dans la rue.
Féru de littérature, de géographie et d’histoire, il était à lui tout seul une véritable bibliothèque. L’intellectuel qu’il était indéniablement a eu une vie riche en expériences. Jeune nationaliste, il a été arrêté et torturé par l’armée française dans la salle qui deviendra son bureau de directeur au collège Larbi MEZANI d’Ath-Yenni. L’essentiel de sa carrière professionnelle a été consacrée à l’enseignement. Mais dans les années 70, il a exercé un mandat de maire de la commune d’Ath-Yenni.
L’objectif de notre commémoration est de rappeler à notre bon souvenir les différentes facettes de l’homme que fut Dda Maamer. Cet écrivain du terroir, comme certains l’ont qualifié, a édité quatre œuvres. Il a laissé, également, pas moins d’une dizaine de manuscrits encore inédits. L’hommage qu’on aimerait lui rendre, aujourd’hui, permettra sans doute de faire retentir de nouveau la voix de cet humble.
Œuvres éditées :
- « La gardienne du feu sacré » à l’ENAP en 1979, (Réédité en 2022 par El AMEL éditions, avec l’ajout d’un épilogue « Maitre Kaci ou l’Avocat des causes perdues » qui retrace la genèse de ce roman).
- « La vengeance du mort », la seconde œuvre romanesque (Nounou éditions Alger 2009).
- « L’ermite du Djurdjura », (El Amel éditions Tizi Ouzou 2011), dont le titre reprend le pseudonyme de son père qui signait ainsi dans la « Voix des humbles », bulletin des instituteurs indigènes, il fait croiser les éléments biographiques et ressuscite le contexte sociopolitique.
- Et « Raconter Ath Yenni », (El Amel éditions Tizi Ouzou 2011), à travers les légendes et la mémoire populaire, il évoque l’histoire de ces villages dont parlait déjà Ibn Khaldoun. Il leur est resté attaché toute sa vie.
Inédits :
- En prose : Pluie de folie ; Voyage au pays des démons ; Alchid roi de Légarie ; La saison des charognards ; Mémoire d’un songe creux ; Deux destins croisés
- Deux romans pour enfants : Mémoire d’une vieille brebis ; La fleur rouge
- En vers : Les carnets de l’amertume ; Histoire d’un naufrage ; L’arbre interdit ; Fables kabyles.


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