Clôturant les travaux de la deuxième conférence des cadres de son parti, à l'hôtel El-Riad de Sidi-Fredj, Amar Ghoul n'a pas manqué de rappeler que son parti, dès sa création, soutenait, sans réserve aucune, le président Bouteflika. Pour lui, le soutien apporté au Président découle d'une profonde conviction et la question de sa candidature pour un quatrième mandat est déjà tranchée, voire dépassée. Mais d'où tient-il cette assurance ' Amar Ghoul parle d'informations "confirmées" et de "connaissance profonde", tout en promettant que les tout prochains jours allaient apporter confirmation à ses dires.Mais comme il fallait s'y attendre, l'actualité politique, dominée par la sortie fort remarquée d'Amar Saâdani, a été largement commentée par le patron de Taj, sans jamais citer Saâdani ou son parti.Interrogé par les journalistes, lors d'une conférence de presse, au sujet des propos du patron du FLN, Amar Ghoul refusera, de nouveau, de personnaliser le débat disant qu' "il ne peux pas commenter les propos d'un chef de parti politique. Il est responsable de ses propos". Même si le président de Taj a fait un discours de deux heures qui s'inscrivait en porte-à-faux de la dernière sortie de Saâdani. Il en dira de même au sujet du patron du DRS, avec qui il dit entretenir de bonnes relations. Toutefois, il estimera que c'est à l'institution militaire de réagir par rapport à ce qui s'est dit ces derniers jours.Pour Amar Ghoul, "notre conviction est profonde et ne saurait être affectée par l'intox, les rumeurs. Notre position est claire. Nous ne voulons pas rentrer dans des débats stériles ni dans la surenchère. Nous ne voulons pas succomber aux appels des aventuriers".Tout en rendant un vibrant hommage à l'ANP, le président de Taj dira que "notre Armée est unie". Une façon de nier l'existence d'une quelconque mésentente au sein de la hiérarchie militaire. Pour lui, "il n'y a aucune crainte à ce sujet". Amar Ghoul espère que l'élection présidentielle se déroulera dans le calme et martèle que la stabilité et la paix du pays constituent une ligne rouge que personne n'a le droit de franchir. Fustigeant, sans les nommer, ceux qui jettent de l'huile sur le feu, le président de Taj estimera que les pyromanes feront beaucoup plus mal à leur propre camp. "Nous ne voulons pas retourner aux années de sang et de destruction", dira-t-il en guise d'avertissement quant aux risques que pourrait engendrer ce climat tendu, avant de lancer : "Nous ne permettrons à personne de menacer la stabilité du pays."Aux adversaires d'un quatrième mandat, Amar Ghoul dira : "Défendez vos programmes au lieu de vous poser l'éternelle question : Bouteflika se représentera-t-il '" Des commissions devraient être installées un peu partout, comme si rien ne pourrait plus empêcher le président Bouteflika de succéder à lui-même.Toutefois, Amar Ghoul, lors de sa conférence de presse, est revenu sur ses propos s'agissant du retrait des formulaires de candidature par le président Bouteflika. Tout en niant avoir dit cela, il estimera que ses propos ont été mal interprétés, lui qui voulait parler de recueil de signatures demandant au Président de se présenter (son parti ambitionne d'en recueillir un million), et dira qu'il s'agirait d'une campagne ciblant les défenseurs d'un quatrième mandat.A. B.NomAdresse email
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 09/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com