L?une d?elles figurant en bonne place dans la liste des préoccupations des journalistes, sinon de tous les Algériens, se rapportait à la dégradation du parc national d?El Kala par le tracé de l?autoroute que d?aucuns estiment incontournable. M. Ghoul a tenu à rassurer tout le monde en affirmant que le parc national ne sera en aucune façon dégradé. « Depuis l?initiation du projet, plusieurs variantes des études de tracés ont été réalisées pour aboutir finalement à celle adoptée en conseil des ministres en 1987, a-t-il dit. Celle-ci, il est vrai, prévoit l?empiètement du parc naturel mais seulement sur 1,6 km2, soit seulement à hauteur de 0,2% de la superficie globale de la réserve estimée à 800 km2. » L?étude en question aurait le mérite, selon le ministre, d?éviter les Lacs et de contourner le massif forestier, tout en conférant la capacité de réussir la jonction avec l?autoroute tunisienne. « Les autres études envisagées menaient de manière incontournable à une extension superfétatoire de 200 km et la perforation de 20 km de tunnel, ce qui aurait coûté six fois le coût du tracé actuel, c?est-à-dire 150 milliards de dinars et cinq années de travail supplémentaires. » Pour résumer, le ministre a emprunté un langage on ne peut mieux technique, affirmant que ce faisant, le projet était au degré zéro de l?optimisation. En conséquence, tout gigantesque qu?il est, le projet n?aurait certainement pas la dimension maghrébine et panarabe sur laquelle le ministre des Travaux publics a insisté tout particulièrement cette fois, disant que : « le tracé sera long de 7000 km et englobera les cinq pays du Maghreb, il s?étendra ensuite de l?Océan au golfe Persique sur une distance avoisinant les 12 000 km et aura une ramification de la Mauritanie vers le Sénégal, atteignant une distance finale de 15 000 km ».
Posté Le : 20/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ahmed Boudraâ
Source : www.elwatan.com