Amar Ghoul, jeudi, sur les chantiers d’Alger

«Tous les projets livrables à la fin de l’année» Lors d’une tournée d’inspection dans la capitale, ce jeudi, le ministre des Travaux publics s’est enquis de l’état d’avancement des projets qu’il compte livrer en totalité au plus tard à la fin de l’année en cours. Première halte, une trémie sur la route de Bouchaoui. Le taux d’avancement des travaux de cet ouvrage d’art, d’une enveloppe de 283 millions de DA, a atteint 80% et la trémie sera réceptionnée d’ici septembre prochain. Direction Aïn Allah, le dédoublement d’un pont reliant Beni Messous et El-Achour est presque terminé. La livraison est prévue pour le 15 du mois prochain. Un autre projet, qui n’est pas des moindres, est en cours sur la côte de Bir Mourad Raïs. Un point de jonction qui a été de tout temps un enfer pour les automobilistes. Il s’agit de deux trémies à double voie qui vont relier Les Sources et Bir Mourad Raïs à la wilaya de Blida, avec l’aménagement d’un giratoire. Au niveau du dédoublement de la RN36, sur le chemin des localités de Ouled Fayet, Baba Hassen et Draria, le ministre des TP a constaté des retards dus notamment au récurrent problème de l’expropriation de 15 «indus occupants». Le premier responsable du département des TP s’est rendu enfin à El Hamma où il a constaté de visu les travaux en cours de l’échangeur Fernane Hanafi. Le ministre a annoncé, en marge de sa visite, que de nouveaux projets seront incessamment lancés à Alger, comme le grand pont devant relier le site de Riadh El Feth et le Ministère des AE, traversant le «ravin de la femme sauvage». Il signalera aussi qu’en dépit d’un schéma directeur constituant le tableau de bord de son département, la mission de fluidifier les artères de la capitale demeure d’une complexité grave. Le décongestionnement d’Alger est donc une tâche difficile pour le premier responsable du secteur. Il le reconnaît sans complexe, après ses multiples sorties sur le terrain. Amar Ghoul plaide ainsi pour une action interdépartementale afin de résoudre le problème. Offrir aux usagers de la route un itinéraire confortable sous-entend le concours de plusieurs ministères, soutient M. Ghoul. Autrement dit, toutes ses actions visant à décongestionner beaucoup d’axes qualifiés de points noirs s’avèrent, à elles seules, inefficaces. S’agit-il d’un mea culpa indirect pour un ministre qui a la tâche de réaliser le plus grand et le plus coûteux des ouvrages de l’Algérie indépendante, à savoir l’autoroute Est-Ouest, d’une distance de 1.213 km et avec un budget de plus de 11 milliards de dollars?       Abed Tilioua