Algérie

Amar Ghoul évite de parler de 2019



Le président de TAJ, accompagné de ses proches collaborateurs, a animé, hier, un meeting à Guelma. Dans son discours prononcé en fin de matinée dans l'enceinte du théâtre régional Triki-Mahmoud, point de déclaration sur l'actualité politique ambiante, à savoir les assertions autour du 5e mandat de Bouteflika. C'est tout juste si Ghoul s'était félicité du programme national élaboré par le chef d'Etat. Sinon, Amar Ghoul a estimé que le dialogue est la seule alternative susceptible de régler les conflits sociaux qui secouent les secteurs de l'éducation nationale, de la santé, de l'université et autres. Dans la foulée, il clame qu'il est primordial de créer des richesses nouvelles à même de nous débarrasser de la dépendance des hydrocarbures qui sont une menace potentielle pour notre économie nationale et notre survie. Dans ce contexte, il soutient : "Notre vaste pays recèle des ressources inestimables et il est temps que chacun de nous se mette au travail pour sortir de la crise et même exporter des produits vers les autres pays d'Afrique, les pays moyens-orientaux et occidentaux. À présent, nous exportons du ciment, sachant que dans un passé récent, il était importé massivement. Cet exemple devra nous inciter à diversifier notre industrie et à encourager la production des matériaux de construction, les microentreprises, l'agroalimentaire, les unités de transformation. L'agriculture devra s'intensifier pour inonder le marché national et exporter des quantités appréciables pour engranger des ressources financières et nous épargner notre dépendance de l'étranger. Il est impératif de préserver les terres agricoles car le foncier agricole est une ligne rouge à ne pas franchir." Le premier responsable a, par ailleurs, affirmé que notre jeunesse est un vivier inestimable qu'il faut prendre en charge pour la soustraire aux dangers de la rue, du terrorisme, du trafic d'armes, de la drogue et de l'oisiveté. Il souligne que chaque année, 500 000 jeunes terminent leur cursus à l'université, au lycée et aux centres de formation professionnelle, et il appartient à nos responsables de les prendre en charge.Hamid baali


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