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Amar Ghoul à propos de la manifestation de la police



Amar Ghoul à propos de la manifestation de la police
Réagissant, hier, lors d'une réunion ordinaire du bureau politique de Tajamou Amel El-Djazaïr (Taj), Amar Ghoul, président du parti, a indiqué, à propos de la manifestation de la police, qu'il faut faire prévaloir le dialogue pour résoudre les problèmes socioéconomiques et politiques.Mettant en garde contre l'atteinte "à la paix et à la stabilité du pays", qui constituent, selon lui, "une ligne rouge que personne ne peut franchir", M. Ghoul a estimé qu'"un dialogue sérieux doit être engagé à tous les niveaux". Pour exprimer la volonté du gouvernement à résoudre les problèmes soulevés par les policiers protestataires qui n'ont quitté, pour rappel, la Présidence que jeudi après-midi, Amar Ghoul a mis l'accent sur "la disponibilité du gouvernement à négocier".Il fera savoir que la réunion promise par Abdelmalek Sellal, entre les différents ministères concernés pour examiner les doléances des éléments des unités, "va immanquablement apporter la réponse attendue par les protestataires". "Nous devrions agir avec responsabilité pour trouver des solutions à ces problèmes d'ordre social", et ce, "loin de toute tentative de les inscrire dans des luttes d'appareils", a précisé, par ailleurs, Amar Ghoul, en assurant que les éléments des Unités républicaines de sécurité, qui ont pris d'assaut le siège de la Présidence, "auront leurs droits", loin "de toute atteinte à la sécurité du pays"."Il y aura des solutions et les doléances de ce mouvement seront prises en charge dans un cadre serein", a-t-il encore dit. Sur un autre volet, et évoquant la réaction des autres partis, notamment de l'opposition, Amar Ghoul a estimé que la classe politique, le mouvement associatif et la société civile doivent "contribuer à apaiser les tensions" et que ce dossier "ne doit pas être exploité à des fins inavouées".À propos de la situation à Ghardaïa, le chef de Taj a exprimé le même message pour éviter "de donner" à ce conflit "un prolongement qu'il n'a pas".Il s'agit, selon lui, des lectures faites sur la base d'un conflit intercommunautaire. "C'est un différend fictif" que certains "veulent alimenter", dans l'objectif "d'attenter au pays", a-t-il dit, tout en appelant les habitants dela vallée du M'zab "à faire montre de sagesse".Sur un autre registre, il a estimé que le 17 Octobre 1961 n'est pas la date anniversaire d'un "simple événement", mais qu'il s'agit d'une halte pour "se remémorer un génocide et un crime de guerre" commis par la France coloniale.




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