Le problème de l'intégration des enseignants d'alphabétisation qui n'ont pas un niveau universitaire se pose toujours. Selon le responsable de l'office de l'alphabétisation et de l'apprentissage des adultes, qui a animé une conférence de presse en marge des journées de formation tenues, depuis hier, au CEM Dourgham Hanifi dans le cadre du lancement de la stratégie nationale de l'alphabétisation, la décision finale du ministère concernant le recrutement des enseignants sera connue le mois prochain. En effet, au départ, le ministère de l'Education avait déclaré que pour être recrutés, les enseignants devaient avoir un niveau Bac 3 au minimum. Cette décision avait pénalisé les enseignants qui activaient sur le terrain avant le lancement de la stratégie nationale et qui n'ont pas un niveau universitaire. Néanmoins, cette décision a été revue par le ministère qui a décidé d'intégrer ces enseignants selon des conditions basées sur l'expérience. Cependant, la décision finale n'a pas encore été connue. Un problème qui touche au moins 350 enseignants. D'autres sources indiquent que le problème se pose au niveau de la direction de la Fonction publique. Contacté, M. Boukerche, responsable du bureau local de l'association Iqraâ, a déclaré que son association a été instruite que tous les enseignants qui ont un minimum de cinq ans d'expérience dans le domaine de la lutte contre l'analphabétisme, bénéficieront dans le cadre de cette stratégie de contrats à durées déterminées à partir du mois prochain. Le responsable de cette association, qui dénombre plus de 10.000 inscrits, ajoute que si ces enseignants ne sont pas pris en charge d'autres mesures seront prises. M. Boukerche a précisé qu'à l'heure actuelle l'association n'a reçu aucune circulaire du ministère concernant les conditions de recrutement. D'autre part, le responsable de l'office d'alphabétisation et de l'apprentissage des adultes a signalé un déficit de 14.000 manuels. Cependant, seulement 3.000 livres ont été distribués à ce jour. Le problème de manque d'inspecteurs a également été soulevé par le conférencier, qui a déclaré que 10 directeurs d'établissement se sont opposés à l'ouverture de classes d'alphabétisation dans leur établissement. Notons que 17.000 adultes sont inscrits cette année à Oran dans le cadre de la stratégie nationale d'alphabétisation dont 16.000 femmes.
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Posté Le : 23/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : J B
Source : www.lequotidien-oran.com