Algérie

Alors que six autres sont portés disparus 23 harraga secourus au large de Annaba et d'Oran



Vingt-trois (23) candidats à l'émigration clandestine ont été secourus, durant les dernières 24 heures, au cours de deux opérations distinctes menées au large de Annaba et d'Oran, alors que les recherches se poursuivaient toujours, hier, au nord du littoral de Annaba, pour tenter de retrouver les six portés disparus, depuis mardi dernier. Le première opération a été menée dans la nuit du jeudi au vendredi et a permis le sauvetage de treize (13) harraga dont l'embarcation était à la dérive au large de Annaba. Selon le commandement du groupement territorial des gardes-côtes, le sauvetage de ces émigrants clandestins a été rendu possible grâce à des informations fournies par la marine italienne qui a alerté le centre régional des opérations de surveillance et de sauvetage (CROSS), relevant de la façade maritime Est de Jijel. Une fois ces informations reçues, une unité flottante des gardes-côtes de Annaba a entamé, aussitôt, des recherches qui ont permis de localiser la zone où se trouvait l'embarcation à la dérive, a-t-on ajouté de même source. Un méthanier algérien, qui était de passage dans la zone du sinistre, a récupéré ces treize émigrants clandestins et les a livrés, ensuite, aux gardes-côtes à quelque 60 miles des côtes de Annaba, a-t-on indiqué. Par ailleurs, au niveau du littoral ouest du pays, les gardes côtes d'Oran ont, de leur côté, secouru, hier en milieu de journée, dix (10) autres candidats à l'émigration clandestine, dont l'embarcation est tombée en panne d'essence à quelque 35 miles au nord-est d'Oran. Les dix miraculés avaient pris la mer, mardi dernier, aux environs de 4h du matin à partir d'une plage d'Arzew. «Nous avons consommé nos ultimes réserves d'essence, hier soir, (NDLR: jeudi soir). Dès la levée du jour on a essayé d'appeler au secours tous les bateaux de passage dans la zone. A 11h, un cargo étranger a remarqué notre présence. Quelques dizaines de minutes après, les gardes-côtes sont venus à notre secours», raconte un des dix harraga, débarqués, hier après-midi, au port d'Oran par l'unité 347 des gardes-côtes d'Oran. A souligner, que depuis mardi dernier, les gardes-côtes, relevant de la façade maritime ouest, a secouru au total 43 candidats à l'émigration clandestine au cours de trois opérations distinctes menées au large d'Oran et de Béni-Saf. Concernant les six autres émigrants clandestins portés disparus depuis mardi soir, au niveau du littoral nord de la ville de Annaba, les recherches se poursuivaient toujours, hier, dans l'éventualité de retrouver d'éventuels survivants. Selon les gardes-côtes de Annaba, le naufrage est survenu à la suite d'une défaillance de leur embarcation artisanale à quelque 0,2 mile de la plage de Oued Bagrat. Une personne qui faisait partie de ce groupe d'émigrants clandestins, avait pour rappel, réussi à regagner le rivage à la nage, et alerter les services des gardes-côtes de la disparition en mer des six infortunés. Les recherches ont abouti, jusqu'à présent, à la récupération de l'embarcation artisanale sinistrée et des documents d'identité d'un des naufragés, signale-t-on.Les révélations faites par le seul rescapé de ce drame aux services de sécurité font état d'une dispute survenue à bord de l'embarcation et qui serait, selon lui, à l'origine de son chavirage. Selon le même témoignage, deux des six personnes portées disparues sont originaires d'Alger.
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