Alors que quatre librairies sont agréées pour sa vente

Le manuel scolaire toujours demandé à M’dina Jdida Alors que le Centre régional de distribution des documents pédagogiques a commencé la diffusion des manuels depuis le mois d’avril dernier et que le directeur de l’Office national des publications scolaires a rassuré tout le monde en suggérant que les livres seront disponibles cette année, élèves et parents continuent d’opter pour le marché parallèle... Jusqu’à hier, seuls 401.122 manuels scolaires avaient été distribués aux établissements situés à Oran Ouest alors que leurs besoins réels sont de 1.107.272 unités: 600.797 pour le primaire, 390.338 pour le moyen et 116.137 pour le secondaire. C’est ce qu’a déclaré, hier, un responsable du Centre régional de distribution des documents pédagogiques (CRDDP) qui précise que «163.586 manuels concernent les classes de la 1ère à la 5ème année primaire, 33.094 destinés aux élèves de la sixième année et 159.724 concernent le cycle moyen alors que pour le secondaire ce sont 44.718 manuels qui ont été distribués». Pour ce qui est des classes de terminale, la même source indique qu’en fait, 12 des 28 titres intéressant les différentes filières ont été distribués, le reste étant programmé pour les jours qui viennent alors que l’opération avait commencé effectivement au mois d’avril dernier, touchant 30 lycées, 68 CEM et 267 écoles primaires et annexes. Le fait nouveau, précise la même source, est que quatre librairies d’Oran ont été agréées cette année pour se charger de la vente du livre scolaire, alors que d’autres demandes ont été formulées et les dossiers toujours à l’étude. Il y a lieu de rappeler ici que l’Office national des publications scolaires a affirmé mercredi dernier par la voix de son directeur, Abdelfatah Hamani, que «Les besoins en manuels scolaires des 23.000 établissements recensés à l’échelle nationale, seront satisfaits pour l’année scolaire 2007-2008 qui débutera le 14 septembre». M. Hamani expliquera, dans ce contexte que «Les besoins du marché sont estimés à 34.974.000 de livres pour 7.500.000 scolarisés et l’office a fourni 56.418.361 livres, dont plus de 14 millions restants de l’année dernière», outre les «3% de production supplémentaire constituant une réserve pour le remplacement des livres éventuellement détériorés». Théoriquement, donc, le besoin ne devrait pas se faire ressentir et la pression exercée durant les années précédentes sur les établissements scolaires, est appelée à disparaître avec les librairies agréées pour la vente des livres scolaires. C’est alors à se demander ce qui fait courir les élèves et leurs parents aux marchés parallèles, celui notamment de M’dina Jdida où ces outils pédagogiques se vendent pourtant à des prix exorbitants. «Toutefois, soutient-on, comme ça, on est à l’abri de toute surprise». Les manuels scolaires des différents paliers de l’enseignement s’y trouvent déjà. En effet, à M’dina J’dida, les manuels sont exposés à même le sol ou entreposés dans des cartons. En tous les cas, il suffit d’en exprimer la demande pour être servis sur le champ, «avec la possibilité en prime de négocier le lot complet pour obtenir éventuellement de petites remises».   A. Aïd