Algérie

Alors que les forces rebelles avancent sur plusieurs fronts



Alors que les forces rebelles avancent sur plusieurs fronts
Le bras de fer entre les forces gouvernementales et les rebelles prorusses est en train de tourner à l'avantage de ces derniers qui, aidés par la Russie, reprennent peu à peu les positions perdues et en gagnent de nouvelles, grâce à l'aide de Moscou.La crise ukrainienne prend, peu ou prou, des proportions jamais égalées, avec les menaces de sanctions des Occidentaux contre la Russie. Les troupes ukrainiennes se sont retirées hier de l'aéroport de Lougansk, bastion des séparatistes prorusses dans l'Est, après avoir essuyé les tirs d'artillerie de "l'armée russe". Le porte-parole de l'armée ukrainienne, qui en a fait l'annonce, a explicitement accusé la Russie d'implication directe dans le conflit qui la met aux prises avec les rebelles. Il a argué, pour autant, de la précision des tirs, il s'agit d'artilleurs professionnels des forces armées russes. Le ministre ukrainien de la Défense, Valéri Gueleteï, a affirmé, dimanche, à la télévision, que des troupes russes étaient également apparues à Donetsk, chef-lieu régional et fief de la rébellion prorusse. La veille déjà, il a annoncé combattre un "bataillon de chars russes" à l'aéroport de Lougansk, comme pour confirmer ces précédentes informations concordantes sur la présence de troupes régulières russes en Ukraine, plus de 1000 selon l'Otan. Le président ukrainien n'hésitera pas alors à faire état d'aggravation de la situation, notamment d'"une agression directe et non dissimulée de l'Etat voisin", à savoir la Russie. Les éléments qui plaident en faveur de cette thèse sont légion.A commencer par cette reprise des initiatives sur le terrain par les forces rebelles, qui prépareraient une nouvelle grande offensive, mais aussi les déclarations de Vladimir Poutine, qui a évoqué, dimanche, pour la première fois, un "statut étatique" pour les régions séparatistes. Moscou exige en outre qu'un cessez-le-feu "immédiat et sans conditions" soit discuté lundi par le "groupe de contact" à Minsk.Là où les représentants de l'Ukraine, de la Russie et de l'OSCE devaient se réunir en présence d'un ou de plusieurs représentants des séparatistes.Aux accusations de Kiev et des Occidentaux d'avoir déjà déployé ses troupes régulières dans l'est de l'Ukraine, Moscou dément. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a même assuré qu'il n'y aurait "pas d'intervention militaire russe" en Ukraine et estimé qu'un "cessez-le-feu immédiat et sans conditions" devrait être discuté lundi à Minsk. Mais cette supposée implication dans la crise ukrainienne expose la Russie à de nouvelles mises en garde de Washington, de l'Otan, et à de nouvelles sanctions économiques. Dans ce contexte, le président américain Barack Obama se rendra mercredi en Estonie, ex-république soviétique, avec un objectif : mettre Poutine en garde contre la tentation de s'en prendre à un pays de l'Alliance atlantique.Au sommet de l'Otan devant se tenir jeudi et vendredi prochains, Kiev qui a relancé son projet d'adhésion à l'Otan attend une "aide pratique" et des "décisions cruciales" de l'Alliance.La Commission européenne devait pour sa part commencer hier à travailler sur de nouvelles sanctions contre la Russie.Ce à quoi répond Poutine en appelant hier au "bon sens" les Européens. Le conflit dans l'est de l'Ukraine a fait près de 2600 morts depuis la mi-avril.A. R.NomAdresse email




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