Algérie

Alors que le syndrome de Tchernobyl plane sur Moscou : La canicule dope les prix des céréales



Alors que le syndrome de Tchernobyl plane sur Moscou : La canicule dope les prix des céréales
L'embargo, annoncé par le Premier ministre Vladimir Poutine, a eu pour effet une augmentation des prix de 10%. Moscou flambe. L'été de tous les records de chaleur (38,2 degrés) qui rend invivable la capitale moscovite, en ces temps de canicule et de la propagation vertigineuse des feux de forêts, inquiète. «A cause de la canicule et la fumée, tempête un Moscovite, Moscou s'est transformée en un volcan infernal qui vomit des tonnes de substances sur les gens.» Outre un quotidien de toutes les contraintes, la Russie des flammes incessantes et ravageuses, aux portes de Moscou et de nombres de bases militaires et de centrales nucléaires, affronte le péril du second Tchernobyl. «Â Nous surveillons attentivement la situation dans la région de Briansk », a affirmé le ministre des Situations d'urgence, Sergueï Choigov.C'est dans cette frontalière avec l'Ukraine que le risque de propagation se fait nettement sentir sur les sols et les végétaux irradiés, en 1986, et suscite de fortes appréhensions.Tout autant, la base nucléaire de Sarov, située dans la région de Nijni-Novgorod à  500 km de Moscou, est l'objet d'une attention particulière. Si la Russie se mobilise pour stopper le cercle de feu et sécuriser son potentiel militaire et nucléaire, la canicule persistante a dopé les prix du blé du 3e exportateur mondial, touché par une baisse de 50% de sa récolte et contraint de fixer un moratoire sur les exportations des céréales et des produits agroalimentaires dérivés suspendues, à  partir du 15 août. L'embargo, annoncé par le Premier ministre Vladimir Poutine, a eu pour effet une augmentation des prix de 10% entraînant, du même coup, une hausse des cours du riz et de l'orge.Faut-il alors s'attendre à  une flambée généralisée et le retour de la déferlante des «Â émeutes de la faim » qui a ensanglanté, en 2008, le Sénégal, l'Egypte, le Mexique et les Caraïbes 'Pour le moment, les spécialistes ont écarté le risque de «Â pénurie mondiale » en se fondant sur l'existence de «Â stocks mondiaux beaucoup plus importants ». Pour la FAO qui juge la «Â situation sérieuse, le scénario d'une «Â nouvelle crise alimentaire » dans le monde est loin de se justifier, même si le yo-yo des prix et l'instabilité du marché céréalier ne sont guère rassurantes. Chaud, chaud, l'été russe.


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