Le commun des habitants de la ville de Tissemsilt s'est toujours posé la question suivante : Cette ville était-elle prête pour affronter les aléas de l'hiver ' La réponse est certainement par la négation et la réalité du terrain le confirme, le regain d'intérêt pour la bonne prise en charge des préoccupations citoyennes et pour l'épanouissement de la ville au cours de ces dernières années impliquait une autre vision.Ces expressions qui reviennent à plusieurs reprises dans les discours officiels sont devenues des termes creux qui ne reflètent rien de la réalité du terrain surtout avec l'extension de la ville et notamment lorsqu'il pleut où l'on constate ces derniers jours qu'il suffit de simples petites averses et c'est déjà l'embourbement total et de grands désagréments causés aux citoyens de la capitale de l'Ouarsenis. C'est malheureusement le constat fait ces deux derniers jours à travers les différents quartiers de la ville de Tissemsilt, c'est comme pour confirmer cet adage qui dit « les responsables se succèdent mais le visage de la ville reste inchangé et inchangeable ». La réalité est amère et les choses n'ont vraiment pas trop évolué pour faire face aux caprices de l'hiver, de la boue à tout bout de champs et des routes obstruées semblent être le prix à payer par les habitants de Tissemsilt qui ont pourtant appréhendé cet hiver avec optimisme et avaient attendu impatiemment ces averses de pluie. A première vue donc, il ne faudra pas s'attendre à un changement notable pour la population locale qui souffrira encore cet hiver faute d'aménagements urbains annoncés à grande pompe dans les différentes cités et autres quartiers, mais qui peinent à se réaliser. Cela étant dit, ce problème de la boue et d'évacuation des eaux pluviales, bien qu'il puisse être à l'origine de ces stagnations et ces mares d'eau, reste, tout de même, insignifiant, pour ainsi dire, par rapport au calvaire auquel doivent faire face certains quartiers beaucoup plus menacés par la boue et les inondations. Les habitants de certaines parties de la ville soit ceux qui habitent Ain-El-Bordj, le centre-ville, Hai Enedjma et autres Nadir Abderrahmane et le lotissement qui se trouve à côté pour ne citer que ces endroits, qui ont subi et subiront certainement et encore une fois, les affres de l'hiver et de la pluie en raison de regards obstrués, jet de gravas, assainissement inadéquat aux relevés topographiques de la ville. Le relief de descente n'a jamais été pris en considération dans les projets d'assainissement et par conséquence, le nombre à chaque fois limité des avaloirs ainsi que le diamètre des buses, s'ajoute à cela l'absence du ramassage des ordures ménagères dans la plupart des quartiers de la ville où nous étions témoins en cette fin de semaine d'une scène qui résume tout ; un citoyen a sollicité un vice-président de l'APC de Tissemsilt pour que les services concernés entament une opération de ramassage des ordures et de curage des avaloirs au niveau de son quartier se trouvant dans la partie basse de la ville et grande fut notre surprise d'entendre les propos de cet élu qui lui a signifié que ce problème est dû à l'absence temporaire d'une entreprise contractant avec le programme de Blanche Algérie, mais ce problème sera résolu très prochainement et une fois cette entreprise désignée. Quoi qu'il en soit, la population locale et devant ce laisser aller ne peut que prendre son mal en patience dans l'espoir que les responsables s'activent dans les prochains jours pour refrapper la situation qui malheureusement semble se banaliser.
Posté Le : 22/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Ould El Hadri
Source : www.reflexiondz.net