Algérie

Alors que le marin libéré par les pirates est hospitalisé à Aïn Naâdja Les familles des autres otages s'inquiètent toujours


Alors que le marin libéré par les pirates est hospitalisé à Aïn Naâdja                                    Les familles des autres otages s'inquiètent toujours
L'otage algérien, Toudji Azzedine, libéré la semaine dernière par ses ravisseurs se trouve depuis avant-hier soir à l'hôpital d'Aïn Naâdja où il suit toujours un traitement au service cardiologie. Son état n'inspire aucune inquiétude, nous ont affirmé des membres de sa famille. Sa femme et sa mère, les seules autorisées à le voir, sont depuis hier à son chevet. M. Toudji devra regagner probablement demain son domicile sis à Dellys. Juste après sa libération pour des raisons de santé, l'otage algérien a été évacué d'urgence à Djibouti où il est resté trois jours.
Au cours de son bref séjour dans ce pays, Toudji aurait subi une deuxième attaque cardiaque mais il s'en est sorti grâce à l'intervention des médecins algériens et djiboutiens. Pour rappel, l'otage algérien faisait partie des 27 membres d'équipage dont 17 Algériens qui se trouvaient à bord du vraquier céréalier 'le MV Blida' lorsque celui-ci a été détourné par des pirates somaliens. En plus de l'otage algérien qui exerçait comme cuisinier dans le bateau, un autre d'origine ukrainienne a été également libéré le même jour pour les mêmes considérations. Mais les 16 autres otages algériens sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs, lesquels auraient exigé à l'affréteur jordanien le versement d'une rançon de 7 millions de dollars. Les négociations entamées depuis trois mois entre l'affréteur et les pirates n'ont pas abouti pour le moment mais les contacts n'ont jamais été rompus, selon des responsables d'IBC (d'International Bulk Carriers - IBC), armateur du navire. Selon nos informations, les 17 otages algériens devaient être libérés le 8 octobre dernier mais leurs ravisseurs auraient changé leur avis à la dernière minute. Ces derniers auraient monté les enchères exigeant à l'affréteur jordanien le paiement d'autres frais supplémentaires liés au 'séjour' de leurs 27 captifs. Les parents des otages ont indiqué, hier, que les otages se trouvent dans une situation plus qu'alarmante. 'Mon père m'a appelé avant-hier et se trouve dans une situation désespérée', nous a affirmé le fils d'un otage. Une autre mère de famille a indiqué que son mari l'a suppliée de lancer un autre appel au président de la République pour son intervention. 'Il pleurait quand il parlait au téléphone', nous dit-elle. Pour rappel, le vraquier battant pavillon algérien, 'MV Blida', avait été victime, le 1er janvier 2011, d'un acte de piraterie en haute mer, alors qu'il se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya. Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne.
M. T.
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