Algérie

Alors que la Task-force africaine a tenu sa première réunion



Alors que la Task-force africaine a tenu sa première réunion
À quelques heures de l'ouverture des travaux de la conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance, la toute nouvelle Coordination africaine de solidarité avec le peuple sahraoui, connue sous le nom de "Task-force africaine", a tenu, hier, sa première réunion à l'hôtel El-Aurassi, à Alger. À l'issue de ce rendez-vous, la Coordination africaine, dans un communiqué transmis aux journalistes présents, a rappelé que la réunion a été décidée en octobre dernier, à Abuja (Nigeria), par la conférence africaine de solidarité avec la lutte du peuple sahraoui, tout en réitérant son soutien au combat libérateur du peuple du Sahara Occidental. La Task-force a également appelé l'UA et les Etats du continent noir à "intensifier leurs efforts" pour défendre "le droit au peuple sahraoui à la liberté et au référendum." Elle a en outre interpellé la responsabilité des Nations unies, en charge du processus de décolonisation dans l'ancienne colonie espagnole, leur demandant de jouer leur rôle pour permettre aux Sahraouis d'exercer leur droit à l'autodétermination, à travers "un référendum libre, juste et transparent". Concernant les droits de l'Homme, la Task-force a dénoncé leurs violations par le régime marocain.Dans ce cadre, elle a indiqué que la communauté internationale doit élargir les prérogatives de la Mission onusienne pour un référendum au Sahara Occidental (Minurso) pour lui permettre de prendre en charge "le contrôle des droits de l'Homme" dans le territoire non autonome du Sahara Occidental. La Task-force s'est aussi exprimée sur l'accord de pêche conclu dernièrement entre l'UE et le Maroc, en appelant tous les gouvernements, ainsi que les milieux d'affaires à "respecter le droit international", et donc à bloquer la conclusion de "n'importe quel accord avec les autorités d'occupation, qui inclut le territoire du Sahara Occidental et qui touche à la souveraineté du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles". Toujours dans la matinée d'hier, une autre rencontre a rassemblé des députés et sénateurs de différents pays, qui a débouché sur "la création du Réseau international des parlementaires (RIP)". Dans leur déclaration finale, les parlementaires ont salué "la résistance pacifique" des Sahraouis des territoires occupés, en rendant "un vibrant hommage" à la lutte des femmes et des jeunes Sahraouis. Parmi les tâches fixées à la nouvelle structure figurent, notamment, l'accompagnement du combat libérateur du peuple sahraoui, le travail de sensibilisation en direction des autres parlementaires dans le monde et l'interpellation des institutions parlementaires, y compris sur le récent accord de pêche Maroc-UE.Par ailleurs, le RIP est chargé de "militer activement" pour l'application des résolutions de l'ONU, en premier lieu la résolution relative à l'organisation d'un référendum d'autodétermination. "Notre objectif principal est de faire pression pour faire avancer la cause sahraouie", a déclaré la députée Saïda Bounab, en rappelant qu'"il n'y a pas d'alternative à l'autodétermination d'un peuple".H. A.NomAdresse email




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