Alors que la saison estivale n’est pas encore ouverte à Aïn Témouchent

Déjà un disparu à Chatt El-Hillel et un noyé à «Madrid» Voilà deux semaines que les plages de la côte témouchentoise ont renoué avec l’affluence et, avec elle, les drames de la mer. Les eaux de la Grande bleue viennent d’emporter, en effet, respectivement un Belabésien de 40 ans, disparu dans les flots au niveau de la plage de Chatt El-Hillel, et un Tlemcénien de 38 ans, dont le corps a été rejeté à la plage de Madrid. Les services chargés de la surveillance des plages, comme la gendarmerie et la protection civile, n’étant installés qu’à partir de l’ouverture de la saison estivale prévue au début du mois de juin, ceci n’empêche pas les gens d’affluer vers le bord de mer pour se défouler du stress de la ville. Malgré une mer agitée, certains baigneurs n’ont pas hésité à braver les vagues à leurs risques et périls. Ainsi, un drame a eu lieu sous les yeux des témoins impuissants, à la plage de Chatt El-Hillel, dans la commune de Sidi Bel Adda. B.Y., âgé de 40 ans et demeurant à Sidi Bel-Abbès, se baignait avec ses amis quand il a été emporté par la mer. Ses amis ont donné l’alerte, mais c’était trop tard car il avait déjà disparu et, à ce jour, son corps n’a pu être retrouvé par la protection civile. Quant à la deuxième victime, B.N. âgé de 38 ans, commerçant à Tlemcen, arrivé avec son frère et un ami dans la matinée de vendredi à la plage non gardée de Madrid, il s’était écarté pour se baigner dans une mer démontée. Emporté à son tour, il n’a pu être sauvé en dépit de l’intervention rapide des secours. Son corps n’a pu être récupéré que vers 16h, pour être transporté à la morgue de l’hôpital de Béni-Saf. S. Berrahil & M. Madani