Algérie

Alors que la LFP prévoit une reprise de la compétition entre le 13 et le 16 septembre


Alors que la LFP prévoit une reprise de la compétition entre le 13 et le 16 septembre
Lors d'une intervention à la Radio nationale Chaîne III, le ministre des Sports, le professeur Tahmi, s'est montré ferme quant à l'application des lois pour la lutte contre la violence, notamment après la mort tragique de l'attaquant camerounais de la JSK, Albert Bodjongo Ebossé."Si les lois et les textes existent, malheureusement, ils ne sont pas appliqués à tous les niveaux et c'est ce qui engendre toutes ces dérives. Ce qui fait donc que pour la lutte contre la violence, il faut être implacable en faisant respecter la loi tout simplement", a indiqué le premier responsable du sport en Algérie, et d'ajouter : "Maintenant s'il y a des choses qui manquent au niveau des textes d'application ? ­­ ce qui n'est pas le cas aujourd'hui ? puisque le problème est plus dans l'application des lois."Pour le professeur Tahmi, il n'est pas question actuellement d'opter pour des solutions provisoires. Bien au contraire, il est temps de régler le problème de la violence dans les stades précisément et les différentes enceintes sportives de manière définitive. "Il ne faut pas des solutions provisoires, ni occasionnelles. Il faut des solutions durables et ces dernières ne peuvent être réellement effectives que lorsqu'il y a application de la loi. Il ne faut plus qu'il y ait des sentiments, ni d'interférences, il faut être intransigeant lorsqu'il s'agit de la lutte contre la violence", précise-t-il.Même les gestes les plus banals que nous avons l'habitude de voir dans les différents stades du pays ne seront plus tolérés à l'avenir. "Il ne faut pas attendre qu'il y ait des dépassements majeurs pour intervenir. Il faut condamner même les faits mineurs, car parfois quand une personne étrangère pénètre sur le terrain on a tendance à applaudir, quand on voit des fumigènes allumés, on dit que c'est beau, il faut appliquer la réglementation dans toute sa rigueur. La gestion des foules nécessite des mesures et des conditions de sécurité adéquate. Il n'y a pas longtemps, lors d'un match amical de l'équipe nationale, l'arbitre allait arrêter le match rien que pour un simple jet de bouteille de yaourt, tout le monde en Algérie a trouvé cela banal et qu'il ne fallait pas arrêter le match pour ça. Mais oui, il faut arrêter le match s'il le faut même pour des petits gestes banals, c'est en interdisant des gestes pareils qu'on arrivera à lutter contre la violence", précise le ministre.Concernant la reprise du championnat national et au moment où le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj prévoit le retour de la compétition entre le 13 et le 16 septembre prochain, le ministre des Sports, lui, reste catégorique quant à la question. "Pas de reprise de championnat sans un respect des cahiers de charges imposés aux clubs professionnels de division Une et Deux"."Le club qui ne répond pas au cahier des charges ne sera pas autorisé à reprendre le championnat, s'il n'y a pas respect total du cahier des charges, maintenant s'il y a des choses qui demandent plus de temps, parce qu'il faut le dire on ne peut pas changer tout à la fois, mais le minimum doit exister, tout d'abord les conventions qui lient le club avec le propriétaire du stade, un arrangement qui existe dans le cahier des charges pour déterminer les responsabilités, d'une part, et d'autre part chaque club doit avoir un responsable de la sécurité pour ce qui est caméras de surveillance, une exigence du cahier des charges. On ne peut pas demander, du jour au lendemain, de les installer, un détail qui sera pris en charge très prochainement, mais tous les engagements qui sont pris par les clubs et qui sont indispensables dans l'engagement des clubs doivent être respectés à la lettre", exige le ministre des Sports.A. I.NomAdresse email


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