Algérie

Alors que la campagne électorale bat son plein



Alors que la campagne électorale bat son plein
Dimanche 26 octobre, les Tunisiens seront appelés à élire l'Assemblée du peuple, héritière de l'Assemblée nationale constituante (ANC). La campagne électorale qui devient de plus en plus "chaude" se poursuivre jusqu'au vendredi 24 octobre à minuit pour observer, ensuite, un silence électoral durant la journée de samedi. Tous les moyens sont mis en ?uvre pour assurer au scrutin transparence et surtout sécurité. A ce propos, la vigilance est de mise. Le gouvernement, conscient de la gravité de la situation sécuritaire et des menaces terroristes, a mis au point le plan "idoine" que les autorités qualifient d'idéal pour faire échec aux tentatives des terroristes. Annoncé il y a quelques jours, ce plan a été confirmé, samedi, par le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, au cours d'une visite dans la ville d'El-Kef, chef-lieu d'une région frontalière avec l'Algérie. Ce plan est fondé essentiellement sur la rapidité d'intervention. Les forces armées et de sécurité cantonnées dans la région ne sont plus tenues d'attendre les instructions de l'administration centrale pour agir. Il a été procédé à la mise en place d'un dispositif commun d'intervention rapide sans autorisation préalable de la direction générale. Tout a été prévu, y compris les conditions climatiques et les parcours par lesquels seront acheminées les urnes. De son côté, l'UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens), qui s'investit à fond dans ces élections, a appelé ses adhérents à faire preuve de "vigilance et de prudence" pour contribuer au succès escompté de l'opération électorale. La centrale syndicale a, en effet, lancé un appel à tous les travailleurs à voter en masse. Dans un communiqué, elle a invité ses adhérents, dont le nombre est estimé à plus de 500 000, à élire des députés capables de défendre leurs acquis et leurs intérêts. La création d'un observatoire national de surveillance des élections a été, également, annoncée pour relever les infractions dans le but de garantir la transparence requise du scrutin. En parallèle, la centrale syndicale, initiatrice du dialogue national, a annoncé que les réunions du quartet de ce dialogue doivent se tenir cette semaine avec le chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ. Au menu de cette réunion, figurent les élections, les dépassements relevés au cours de la campagne électorale, les menaces terroristes et le remplacement de certains cadres de l'administration supposés partisans du parti islamiste. Il s'agit des "omda" (chef de quartier), de délégués (chefs de daïra) et de certains imams, comme le revendiquent de nombreux partis politiques. Sur le plan social, le torchon brûle entre le gouvernement et la centrale syndicale qui insiste sur l'ouverture de négociations relatives à l'augmentation des salaires des agents de la fonction publique. La réponse du gouvernement était, au départ, négative en raison de l'état des finances publiques. Maintenant ses pressions, l'UGTT est parvenue à arracher au chef du gouvernement, qui voulait renvoyer l'examen de la question à son successeur, la promesse de rendre sa réponse définitive dans les jours à venir.




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