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Alors que la Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) ferme les yeux Sonatrach approuve des dérives comptables



Alors que la Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) ferme les yeux                                    Sonatrach approuve des dérives comptables
Preuve, en double puis en triple, de l'approbation aveugle de la Sonatrach sur injonction de 'très haut", le fait que l'accord du rachat respectif du Chabab de Constantine et du Mouloudia d'Oran par ses filiales Tassili Airlines et Naftal soit certifié alors qu'aucun de deux clubs cités n'a encore présenté ses bilans comptables et financiers.
Le rapport de la DNCG l'affirme d'ailleurs noir sur blanc : cinq clubs n'ont pas transmis leurs comptes sociaux de l'exercice 2011, dont le MCO et le CSC.
Pourtant, Tassili Airlines n'a pas trouvé à redire sur cette bizarrerie au moment de signer le rachat du Chabab de Constantine, tout comme Naftal n'a pas sifflé mot sur cette anomalie lorsque son conseil d'administration a adopté la résolution relative à la reprise de 75 % des actions de la SSPA-MCO pour la somme de 13,5 milliards de centimes !
Le second point à tirer dudit rapport de la DNCG est lié au fait qu'aucun club de l'élite professionnelle n'ait transmis à la commission de contrôle son bilan fiscal.
Et à évoquer sa déclaration d'impôt, on en vient automatiquement à évoquer immédiatement le point relatif à la fameuse assurance sociale et déclaration de joueurs-salariés, pratique ignorée, snobée même, par nos clubs professionnels.
Cela, sans pour autant que la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) s'en émeuve ou diligente une équipe de contrôleurs ou d'auditeurs pour vérifier si la 'culture fiscale" au niveau de ces SSPA est bien ancrée ou non.
Cela nous renvoie en parallèle, irrémédiablement, à la question de la 'faisabilité" de ces procédures avec des 'salariés" qui émargent à 150, 200 ou 300 millions de centimes par mois et sur la manière avec laquelle ils viendraient à être 'remboursés" pour, à titre d'illustration, un congé de maladie d'une quinzaine de jours qui coûterait, en pareil cas à la CNAS quelque 100 ou 140 millions de centimes !
R. B.


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