Alors que l'installation du nouveau recteur est attendue pour aujourd'hui

Le Cnesto maintient la pression et demande le départ de toute l'équipe rectorale.La démission qui remonte à plus de deux semaines du Pr Ouardane, le désormais ex-recteur de l'université de Tizi-Ouzou, et la désignation, à sa place, d'un autre responsable annoncée pour aujourd'hui, mercredi, apportera-t-elle l'apaisement du climat social à l'Université de Tizi-Ouzou 'Un climat qui n'a pas cessé de se dégrader, en raison de la rupture du dialogue entre l'équipe rectorale, les partenaires sociaux et les responsables de l'établissement. Dans sa déclaration rendue publique, le 6 avril dernier, le Cnesto soupçonnait l'absence de volonté de la part du Mesrs pour trouver une solution à la crise qui a nécessité la venue de Tahar Hadjar, le 5 mars dernier, et l'envoi, le lendemain de sa visite, d'une commission d'enquête pour s'enquérir de la situation caractérisée par des grèves et des tensions cycliques.«Le retard accusé suggère clairement que des forces d'inertie jouent pour le maintien de l'équipe dirigeante actuelle», constate avec dépit le Cnesto qui revient à la charge et demande le départ de toute l'équipe qui dirige l'UMMTO.Une décision entérinée par l'AG que le Cnesto a tenue le 11 avril dernier. Son argument est que l'actuelle équipe rectorale est «seule responsable de l'état de déliquescence, d'instabilité, de dépérissement, et de non-droit qui prévaut dans l'établissement», déclare le syndicat qui appelle les enseignants à se mobiliser pour réaliser cet objectif.Reste à savoir si la situation va se normaliser avec le départ du Pr Ouardane de la tête du rectorat.