Algérie

Alors que l'examen en tunisie de la loi sur le terrorisme piétine


Alors que l'examen en tunisie de la loi sur le terrorisme piétine
Sept individus ayant des liens étroits avec les terroristes ont été appréhendés, récemment, dans le sud du pays. Selon des sources sécuritaires, quatre parmi eux ont été arrêtés par les unités de la Garde nationale à Gabès, ville côtière située à 400 kilomètres au sud de Tunis. Une arme et des équipements servant à la falsification des documents ont été saisis. Les trois autres ont été surpris à Medenine (ville proche de la frontière tuniso-libyenne). Ils se préparaient à fuir vers la Libye voisine pour y rencontrer des terroristes planifiant des attaques contre la Tunisie. Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur a démenti, lundi, l'information publiée par un journal de la place et faisant état de l'arrestation d'un certain "Ezzeddine Abdellaouie" en Libye. Le ministère affirme que cet individu, impliqué dans l'assassinat, en février 2013, du militant de gauche Chokri Bélaïd, est sous les verrous en Tunisie depuis le 4 août 2013. Toujours au chapitre du terrorisme, l'Assemblée nationale constituante (ANC), qui se penche actuellement sur l'examen en plénière du projet de loi sur la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d'argent, a fini par accepter la loi comme "organique". Cependant, les députés, qui brillent souvent par leur absence, font ralentir l'examen de ce projet dont les forces armées et de sécurité ont grandement besoin pour s'assurer une couverture juridique dans leur chasse aux terroristes. Dans cette atmosphère d'insécurité, la Tunisie vit aussi des tensions sociales que provoquent certaines décisions gouvernementales. Une manifestation a été organisée, lundi, sur la place de la Kasbah, face au siège du gouvernement. Les manifestants ? dont certains députés du parti islamiste ? exigent que le gouvernement revienne sur sa décision de geler les activités de 127 associations suspectes. Ils estiment que le gel ou la suspension des activités de ces associations relèvent des compétences de la justice et non du chef du gouvernement. Pour ce dernier, il s'agit pas d'une dissolution, mais d'une mesure provisoire qui, selon le porte-parole du Premier ministère, permettrait d'approfondir l'enquête sur les activités de ces associations et leurs sources de financement. Autre tension sociale, celle relative à la prochaine rentrée scolaire prévue le 15 septembre. Elle serait remise en cause, selon le syndicat de l'enseignement. Celui-ci est déterminé à avoir gain de cause face au ministère qui doit, selon ce syndicat, répondre aux exigences des enseignants. Parmi les revendications de ces derniers, le syndicat cite la réduction de l'horaire hebdomadaire de travail des enseignants du cycle primaire, particulièrement en faveur de ceux qui attestent d'une ancienneté dépassant les vingt ans.NomAdresse email


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