Alors que l'activité demeure embryonnaire 300 entreprises de sous-traitance créées Oran : les autres articles

Depuis les années 90, le secteur de la sous-traitance a connu un nouveau dynamisme.
A Oran, le nombre des entreprises de sous-traitance a atteint cette année 300 entités. En plus de la sous-traitance industrielle, l'impression et l'emballage les activités de la sous-traitance et des prestations touchent le tourisme, l'hôtellerie et la restauration, avec près de 37 entreprises et 56 autres spécialisées dans les prestations. Cette année, 156 activités de sous-traitance et de prestations au profit des entreprises aux différentes branches administratives, industrielles et commerciales ont été créées. 28 entreprises activant dans le domaine des prestations au profit des structures publiques et des collectivités locales ont vu le jour durant cette année.
Créer de petites entreprises de sous-traitance permet également de résorber le chômage puisque beaucoup de ces entreprises sont sous forme d'équipes, de coopératives et d'associations spécialisées dans les activités et les prestations d'utilité publique. Toutefois, en dépit des importantes potentialités dont dispose l'Algérie dans ce domaine, la sous-traitance demeure au stade embryonnaire.
La sous-traitance, phénomène économique très répandu dans le monde et qui se répartit à travers cinq types d'intervention (sous-traitance de spécialité de travaux, de réalisation, de produits et de fournitures), a attiré l'attention des décideurs algériens au début des années 90.
Néanmoins, il reste beaucoup de choses à faire dans ce domaine. Faute d'une réglementation de l'activité et d'une culture d'évolution collective, l'activité de sous-traitance ne connaît pas l'essor voulu.
Il faut souligner qu'à l'exception des rares entreprises nationales qui sous-traitent localement certaines de leurs activités, la majorité des groupes industriels confie une partie de leurs plans de charge aux entreprises étrangères et, ce, au détriment du savoir-faire local et de sa valorisation.