Algérie

ALORS QUE L'AC2A A ARRACHE UN AUTRE ACQUIS



ALORS QUE L'AC2A A ARRACHE UN AUTRE ACQUIS
Les concessionnaires automobiles algériens sont-ils prêts, d'ici au début 2017, pour réaliser une activité industrielle conformément aux dispositions de la loi de finances 2014 ' Les représentants des firmes étrangères en Algérie disposent-ils d'un cahier des charges qui leur permettrait, dans le cas contraire, de protéger leur production ' La réponse est simplement : "Non."Hier, en marge de l'installation d'un nouveau directeur général d'Elsecom Ford, le président du conseil d'administration du groupe Elsecom Motor Algérie, et néanmoins membre de l'Association des concessionnaires automobile algériens (AC2A), M. Achaïbou, a révélé la teneur des discussions entre cette organisation et les députés de l'APN, d'une part, et les ministères de l'Industrie et des Finances, d'autre part. Aux yeux de M. Achaïbou, "le désordre dans l'activité industrielle n'existait pas avant 2009. Les trottoirs n'étaient pas squattés. Ceux qui ne connaissent pas le secteur de l'automobile nous considèrent comme des trabendistes légalisés, donc légaux ! Or, notre activité est au c?ur de 31 métiers, et pas des moindres". Et d'accuser : "Le désordre émane de deux lois du gouvernement, celle de 2010 et le nouveau cahier des charges qui vient brider les importations via la suppression de la lettre de crédit pour un marché de 7 milliards de dollars." Et de s'interroger : "Qui gagne dans cette affaire ' Les banques évidemment. Même le Trésor public est perdant. Aujourd'hui, nous sommes sur un pied d'égalité avec les spéculateurs de Tidjelabine, ou encore d'El-Harrach. La seule différence est qu'eux ne payent pas l'impôt, alors que nous payons une double TVA à l'importation et à la vente. Le perdant au final est le client." Du coup, ces aléas viennent se greffer à l'obligation de lancer une activité industrielle dans un délai de trois ans. Selon M. Achaïbou, "nul ne sera prêt". Outre, les contraintes financières, il citera le problème du foncier industriel : "Savez-vous combien de temps faudra-t-il pour avoir une assiette de terrain ' Mieux, aujourd'hui, je préfère encore le montage de voitures et de camions. C'est moins coûteux, c'est moins risqué et c'est plus rapide. Car, pour fabriquer une pièce de rechange, comme exigé, il faudra miser sur la quantité pour faire baisser le prix. Or, la maison-mère ou le concédant ne vous donnera jamais le savoir-faire ou la technologie qui accompagne les installations."Raison pour laquelle, le ministère de l'Industrie, à la demande de l'AC2A, va bientôt promulguer une loi sur le concédant afin de garantir l'exclusivité sur l'activité industrielle à lancer, d'une part, et à permettre au concessionnaire de protéger ses installations et ses investissements, de l'autre. Mais, ce n'est pas fini ! Selon M. Achaïbou, cette activité est également assujettie à l'homologation.Or, aujourd'hui, en Algérie, tout est homologué sur la base d'un papier ou d'imprimés administratifs, sans plus. "Déjà que beaucoup de concessionnaires sont en retard dans le service après-vente, voilà qu'on nous limite à trois ans le démarrage de telles activités, aussi lourdes les unes que les autres !"F. BNomAdresse email




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