Algérie

Alors que des événements internationaux y sont attendus



L’éclairage fait toujours défaut à Oran Le faible éclairage public dans de nombreuses artères et avenues et le manque dans beaucoup d’autres, dans la commune d’Oran, font réagir les citoyens qui ne cessent «de dénoncer ces défaillances aux conséquences multiples, parmi lesquelles le climat d’insécurité». Au centre ville, c’est l’une des principales artères, en l’occurrence la rue Larbi Ben M’hidi, un axe des plus fréquentés à Oran et qui, dès le soir venu, est plongé dans le noir contraignant de nombreux commerçants à baisser rideau, ce qui pousse les citoyens à déserter les lieux. Ceci sera confirmé par le gérant d’une bijouterie qui déclare: «A cause du manque d’éclairage, je suis obligé de vider ma vitrine pour fermer plus tôt, surtout avec les temps qui courent». les mêmes propos sont rapportés par un autre commerçant dont le local se situe rue Mohamed Khemisti, aussi fréquentée que la première et qui dira: «La rue est mal éclairée et mon enseigne lumineuse ne suffit pas, je suis donc contraint de fermer boutique dès la tombée de la nuit». Hormis ces axes principaux, les autres artères du centre ville ne sont pas mieux loties en éclairage, à l’exemple des habitants du quartier de St Pierre, de la rue Cavaignac ainsi que ceux d’autres artères qui posent en effet le même constat. L’avenue d’Arcole, à l’instar des autres rues et ruelles du secteur d’Es-Sedikkia, souffre également de cet état de fait. A signaler que seules deux entreprises en contrat avec la commune prennent en charge l’ensemble du secteur de l’éclairage public à Oran, l’entreprise El Feth et l’EPCE. Ces deux entreprises ont d’ailleurs reçu de sévères avertissements de la part du secrétaire général de l’APC d’Oran lors d’une réunion tenue au courant de la semaine écoulée. Et c’est à ce propos que le chargé de la communication au niveau de l’APC d’Oran fera savoir qu’»une commission technique a été spécialement mise sur pied par arrêté communal pour prendre efficacement en charge le dossier de l’éclairage public». Cette commission est constituée de représentants de l’APC, des deux entreprises sus-citées ainsi que des techniciens de la SONELGAZ. Selon notre interlocuteur, des réunions quotidiennes entre les différents intervenants permettront un suivi régulier des opérations. D’un autre côté et pour faire face au manque inexpliqué d’entreprises sur le terrain, l’EPCE entame des contrats de sous-traitance avec 5 autres entreprises pour mieux gérer les défaillances constatées. Les citoyens, de leur côté, ne comprennent toujours pas comment une ville aussi importante qu’Oran se trouve mal éclairée, notamment ses artères principales. Le volet sécuritaire étant plus pressant, car ce que dénoncent ces citoyens, c’est le nombre d’agressions et de vols qui augmentent dans ces cités et quartiers obscurs et où le manque d’éclairage est propice à tous les dépassements. La priorité est telle que la commune d’Oran ne pense même plus au volet esthétique et embellissement, des chapitres complètement relégués en arrière plan par l’actuelle équipe communale. Les événements internationaux attendus prochainement pourront-ils aider à redonner à Oran un visage plus éclairé, c’est du moins l’espoir de tous les Oranais.   Zitouni M.


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