Alors que des atteintes à l’environnement sont relevées: Le pillage du foncier se poursuit à Khenchela

Plus de 200 infractions ont été enregistrées durant le mois d’août dernier.

Les unités de la police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement de la sureté de la wilaya de Khenchela, ont enregistré, 226 infractions liées à des agressions contre l’environnement et l’urbanisme, durant le mois d’aout écoulé, selon des statistiques établies par les services de sûreté de wilaya, révèlent un bilan des activités de la cellule de communication.

Les infractions liées à l’hygiène et à la santé publique viennent en tête de liste avec 94 infractions, suivies de celles urbaines au nombre de 38 qui englobant les constructions anarchiques et sans permis, outre les infractions liées aux agressions contre les biens communs.

Les mêmes services ont enregistré 85 infractions concernant la vente des marchandises dans les lieux publics sans autorisation et 9 infractions liées aux eaux.

Durant la même période, 24 rapports ont été envoyés aux autorités locales concernées afin de prendre les mesures nécessaires. Au sujet des infractions commises contre la propriété foncière de l’Etat, le crime continue à grande échelle dans la wilaya de Khenchela, particulièrement l’assaut sur les poches foncières vides dans les villes et villages.

Devant le silence «complice» des élus locaux, ce pillage systématique est devenu une pratique courante pour certains d’eux, connus comme prédateurs et dont la règle est de se servir au lieu de servir. Ces élus abusent de leur mandat pour régulariser les terrains détournés illégalement pour eux et leurs proches.

Selon un haut responsable sécuritaire local «les services de sécurité dressent des PV et transmettent des comptes rendus concernant les abus contre le foncier aux autorités, qui doivent prendre des décisions pour stopper les malversations et les pratiques mafieuses, mais qui finissent par atterrir dans les tiroirs des APC, qui n’ordonnent aucune opération de démolition et sans qu’aucune poursuite judiciaire ne soit engagée».


Photo: L’urbanisation anarchique est qualifiée d’atteinte à l’environnement

Mohamed Taïbi