Alors que 435 cas de méningite ont été diagnostiqués à l'est : Les services sanitaires rassurent

Les cas atteints de méningite diagnostiqués dans la wilaya de Constantine «ne sont pas inquiétants», selon les précisions de Laïd Benkhedim directeur de la santé de la wilaya.C'est lors d'une conférence de presse animée, hier, au siège de la DSP de Constantine que M. Benkhedim a tenu à rassurer les citoyens sur l'inexistence d'épidémie de méningite dans la wilaya, en particulier «la méningite bactérienne».
Une fois cette dernière est observée, la situation d'alerte s'annonce systématiquement et exige l'installation d'un plan d'urgence. «Un constat qui n'a pas eu lieu à Constantine», souligne le conférencier. «Cette pathologie a fait les unes de différents journaux, dont certains ont souligné que plusieurs cas ont été enregistrés à Constantine. C'est vrai, mais la majorité des cas sont atteints d'une méningite virale qu'on peut maîtriser.
Contrairement, à la méningite à méningocoques, qui est plus redoutable. Fort heureusement aucun cas n'a été signalé ici», a affirmé le Dr Boudjemaâ Lemaâdi, spécialiste en épidémiologie et en médecine préventive.
Concernant les 32 cas enregistrés dans la wilaya de Constantine cette année, l'on a annoncé qu'il s'agit d'enfants de moins de 14 ans. «Selon la réglementation de la pédiatrie, il est normal de garder l'enfant sous surveillance, une fois qu' il développe les symptômes de cette maladie. Mais cela ne veut pas dire qu'il s'agit d'une épidémie», a insisté une cheffe de service à la DSP. Dans le même contexte, les conférenciers ont affirmé que cette année il y a eu une nette diminution des cas atteints par rapport à l'année précédente.
Cette baisse est estimée à plus de 30%. Pour sa part, le Pr Djamel Zoughaileche, directeur de l'Observatoire régional de la santé de l'Est affirme avoir enregistré un total de 435 malades atteints de méningite dans plusieurs wilayas de la région. Ces cas ont été diagnostiqués depuis le 1er juin écoulé jusqu'à hier. En conclusion, il n'a pas manqué de préciser que plus de 80% des cas ne sont pas graves.