Alors que 300 fans ont été interpellés avant le match de Béjaïa

Formidable ambiance créée avant-hier par la galerie du MOB et celle du MCA dans un stade archicomble. Cette joute a tenu ses promesses et les joueurs du MCA ont raté le coche de revenir à Alger avec les trois points de la victoire. En revanche, les locaux manquant terriblement d'expérience dans ce genre de rencontre, ont sauvé la face en arrachant une égalisation salutaire. L'entraîneur du MOB semblait même heureux à l'issue de ce match en déclarant notamment : "Le MCA nous a dominés en première mi-temps. L'expérience a fait la différence. Ce fut en même temps un nul équitable, car nous sommes revenus en force en seconde mi-temps. Les changements apportés ont permis de rattraper le coup. Certes, c'est un match nul concédé sur nos terres, mais nous avons fait une très bonne mi-temps. Ce fut mieux que contre la JS Saoura.Nous manquons d'expérience par rapport au Mouloudia. Mais cela va nous apporter plus de sérénité. Seulement, je crains la récupération, car nous jouerons jeudi." Amrani ajoutera : "Je rends hommage aux joueurs qui étaient des hommes sur le terrain et ont eu le mérite de revenir dans le match. Nous nous en sortons à bon compte. Nous serons meilleurs à l'avenir." Par ailleurs, plus de 300 personnes ont été interpellées hier, avant l'entame de la rencontre entre le MOB et le MCA, par les services de sécurité mobilisés en grand nombre pour cet important rendez-vous. Les supporters des deux camps avaient des fumigènes et d'autres objets interdits. C'est dire que cette rencontre a été surveillée admirablement par les organisateurs. Sur le terrain et dans les gradins, cette dernière s'est jouée dans un grand fair-play. Seul point noir à signaler lors de ce match, c'est que lorsque les Vert et Rouge ont quitté le stade de l'Unité maghrébine afin de rallier Alger, ils ont eu une grosse peur. En effet, deux projectiles lancés d'on ne sait où, ont cassé deux vitres arrière du bus du MCA, fort heureusement sans faire de blessés, mais les joueurs à Charef ont eu une grosse frayeur. Un geste vraiment condamnable.