Algérie

Alors qu'une une douzaine de cas suspects a été dépistée: Les spécialistes s'attendent à une déferlante du variant «omicron»


Avec une hausse dans le nombre des nouveaux cas du Covid-19 et l'apparition des cas du variant «Omicron» la situation épidémiologique, en Algérie, est inquiétante. A Oran,une moyenne de 100 nouveaux cas sont dépistés quotidiennement par PCR. Ces chiffres sont en-deçà de la réalité, car en fait il y a beaucoup de malades qui ne sont pas recensés. Il s'agit des personnes atteintes et qui ne se dirigent pas vers les hôpitaux et les structures dédiées à la prise en charge des cas de Covid.
Les spécialistes s'attendent à une hausse importante dans le nombre de nouveaux cas, dans les prochains jours. Dans une déclaration faite par le Pr Salah Lellou, chef de service pneumologie à l' EHU d' Oran, sur sa page «Facebook», le spécialiste affirme que «nous n'avons pas encore atteint le pic de la quatrième vague et c'est le variant «Delta» qui circule actuellement».
Pour ce qui est du variant «Omicron», une douzaine de cas suspects dépistés à Oran attendent les résultats des analyses au moment où une cinquantaine de cas ont été confirmés dans d'autres wilayas du pays. Le Pr Salah Lellou ajoute que pour «le moment ce variant originaire de l'Afrique australe «Omicron» est déjà présent, il faut s'attendre bientôt à une déferlante.
Serait- il moins dangereux que le «Delta» Ce n'est pas si sûr que ça. Mais actuellement il semble n'entraîner que de formes bénignes même s'il se propage rapidement». Le professeur ajoute «qu'il faut tenir compte de nos données sanitaires: à peine 12% des cas éligibles sont vaccinés et les gestes barrières non respectés, ce n'est pas le cas des pays où il circule massivement, il pourrait être bien plus nocif chez nous où il trouvera un terrain propice pour faire plus mal ». « Certains scientifiques pensent que l'Omicron est une bénédiction de Dieu, il faut le laisser circuler puisqu'il ne fait pas de mal, il équivaut à un «gros rhume», atteint surtout les voies aériennes supérieures et il pourra entraîner une immunité collective sans faire de dégâts, ce n'est pas si sûr que ça, bien que cette théorie soit séduisante ». Le Pr Lellou a encore saisi cette occasion pour lancer un appel à la vaccination. «Ne prenons pas de risques, allons tous nous faire vacciner, rapidement, en masse et respectons scrupuleusement les gestes barrières, le seul moyen actuellement de nous en sortir» a-t-il lancé.
Il a aussi précisé qu'actuellement bien qu'on soit en pleine 4ème vague, c'est toujours le variant «Delta» qui circule chez nous avec une atteinte des voies aériennes inférieures entrainant des formes graves». Il ajoute «que les jeunes sont le groupe le plus vulnérable ». Le professeur qui a lancé un appel à la vigilance, a souligné que le corps médical continue à payer un lourd tribut, en moins de 2 jours 4 décès ont été enregistrés». D'autre part les spécialistes craignent une saturation des hôpitaux, et ce malgré la stratégie du ministère pour contrôler la situation. Les hôpitaux de la localité «Nedjma» et de la commune d'El Kerma d'Oran, dédiés exclusivement aux malades Covid-19 sont presque « saturés » de malades dont quelque 90 % n'ont pas reçu d'injection anti-Covid, affirment les médecins d'où l'importance de la vaccination pour prévenir les formes graves de ce virus. Pour rappel dans le but d'accélérer encore la campagne de rappel de vaccination anti-Covid le ministère de la Santé a décidé de raccourcir le délai minimum entre la 2ème et la 3ème dose de vaccin. Le but de faire face à la progression du virus et pour renforcer la protection des personnes, notamment avec l'apparition de cas inédite du variant «Omicron».
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