Alors qu’un procès se déroulait à Alger

9 terroristes condamnés par contumace à la peine capitale, à Boumerdès Les procès ayant pour acteurs des terroristes sont de plus en plus signalés à travers les quatre coins du pays, dont le plus important, celui de Abderrezak El Para, aura lieu bientôt à Biskra. Ainsi, ce sont neuf terroristes qui ont été condamnés, hier, par contumace, à la peine capitale par le tribunal criminel près la cour de Boumerdès. Ces terroristes étaient jugés dans quatre affaires distinctes relatives à la «constitution» et l’»adhésion à groupe terroriste armé», l’»homicide volontaire» et le «vol sous la menace d’arme». Il s’agit, entre autres, du terroriste Abdi Abdi alias Hamza, qui vient d’être abattu dans la localité de Legata en compagnie de plusieurs de ses acolytes. Originaire de M’sila, cet individu qui a rejoint les groupes terroristes en 1995 a été à l’origine de nombreuses actions criminelles commises à l’est d’Alger et à Boumerdès, notamment les attentats ayant ciblé les sièges des Sûretés de Dergana et Reghaia en 2006. Le tribunal a, par ailleurs, reporté à une date ultérieure son jugement d’une affaire de «constitution d’un groupe terroriste armé, homicide volontaire et vol» mettant en cause trois autres terroristes, dont deux sont en fuite, Kiche Ferhat et Saadaoui Abdelhamid en l’occurrence. Le dernier nommé aurait été abattu, l’année dernière, près de Tizi-Ouzou, alors que le troisième inculpé, Z.S., a été arrêté. Par ailleurs, le tribunal criminel près la Cour d’Alger a condamné, hier également, deux individus accusés de financement d’un groupe terroriste et non-dénonciation, à des peines allant d’un à deux ans de prison. Il s’agit de Z. Azzedine et H. Hamid, condamnés respectivement à deux ans de prison ferme et une amende de 100.000 DA et un an de prison avec sursis et une amende de 20.000 DA. Z. Azzeddine est accusé d’avoir dissimulé les visites effectuées par son frère terroriste, Z. Kamel dit Abi Ishaq, en 2006, à la maison familiale. Ce dernier sera abattu plus tard par les forces de sécurité. Il est également accusé de non-révélation de l’existence d’une cache à l’intérieur d’une pièce construite par son frère, Z. Ahmed, que Kamel et des membres d’un groupe terroriste du GSPC avaient utilisée comme repaire, et d’un fusil de type Kalachnikov enfoui dans la même pièce. Z. Azzeddine a rejeté les accusations retenues contre lui, affirmant qu’il ignorait l’existence d’un refuge pour terroristes dans la chambre car, a-t-il dit, son frère Mohamed l’avait informé que celle-ci avait été construite à l’occasion de son mariage, ainsi que l’existence d’une arme à feu au même endroit. Le second accusé, H. Hamid, a déclaré que deux individus, en l’occurrence Z. Mohamed et Abdelfattah, qu’il ne connaissait pas, précisera-t-il, lui avaient demandé, en 2006, une somme de 50.000 dinars. Après leur avoir affirmé qu’il ne possédait pas une telle somme, ils l’ont, toujours selon lui, dépouillé, sous la menace d’une arme, des 17.000 dinars qui étaient en sa possession pour l’achat d’engrais. L’accusé a affirmé qu’il s’est présenté le jour suivant aux services de sécurité d’El Hamiz pour signaler l’incident. Le procureur général a requis 10 ans d’emprisonnement et une amende de 300.000 DA. F. Kadache