Selon des sources bien informées, l'état de santé de Bouteflika ne lui permettrait pas d'assurer la présidence d'un Conseil des ministres. La réunion devait être consacrée à la prochaine rentrée sociale.Annoncé en grandes pompes pour aujourd'hui par certains médias et présenté comme l'activité phare qui signerait le grand retour aux affaires du président Bouteflika après une longue éclipse pour cause de maladie, le Conseil des ministres qui devait être consacré à la prochaine rentrée sociale n'aura finalement pas lieu. Du moins pas aujourd'hui.
Il est vrai que cette activité n'a pas été annoncée officiellement. Mais, il n'y a pas de fumée sans feu et l'on a toujours privilégié les canaux officieux, entre autres la presse, pour annoncer des activités problématiques. Pourquoi alors la non-tenue du Conseil des ministres ' Selon des sources bien informées, l'état de santé de Bouteflika ne lui permettrait pas d'assurer la présidence d'un Conseil des ministres.
Le chef de l'Etat a, semble-t-il, encore besoin de repos et la période de convalescence observée jusqu'ici n'aura pas suffi à le remettre "sur pied".
Selon certaines sources, en tout cas, son état de santé ne lui permet toujours pas de soutenir le rythme d'une réunion aussi harassante qu'un Conseil des ministres qui, par le passé, durait toute une journée.
Pour les même raisons, la réception des ambassadeurs de pays étrangers qui devaient présenter leur lettre de créances est différée à une date ultérieure. Idem pour la cérémonie de la signature de la loi de finances complémentaire qui doit, elle aussi, attendre.
Pourtant, les partisans du président de la République, un temps rongés par l'incertitude, misaient beaucoup sur ces deux activités pour acter le retour sur scène de leur protégé et protecteur et, par la même occasion, signifier à tout le monde que sa grave maladie n'est plus qu'un mauvais souvenir.
Il faut dire que la maladie du chef de l'Etat a donné une belle occasion à ses adversaires pour réclamer son départ par l'application de l'article 88 de la Constitution, sans succès il faut le dire. Même les péripéties et démêlés judiciaires de l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil, souvent présenté comme un homme du Président, ont survenu durant cet intermède de la maladie de Bouteflika. Aussi, un rétablissement du chef de l'Etat et son retour aux affaires serait de nature à couper l'herbe sous les pieds des adversaires et à booster les partisans.
Autre chantier qui risquerait aussi de passer à la trappe ou d'être ajourné en raison de l'indisponibilité présidentielle : le remaniement ministériel annoncé pour septembre.
En revanche, c'est une réunion du gouvernement qui se tiendra finalement aujourd'hui et qui sera présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Selon une source proche de l'Exécutif, trois points sont à l'ordre du jour de cette réunion : le projet de statut de l'ONCI (Office national de la culture et de l'information) que présentera la ministre de la Culture, projet de construction de nouveaux ports secs dans le centre du pays et un texte sur les centres de formation professionnelle.
Une réunion qui permettra au Premier ministre de couper avec son marathon à l'intérieur du pays engagé au lendemain de son intronisation à la tête de l'Exécutif, en septembre 2012.
A. C.
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Posté Le : 28/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Arab Chih
Source : www.liberte-algerie.com