Algérie

Alors qu'il annonce une réunion avec M. Benmeradi en septembre - Zaim Bensaci : «La sous-traitance doit être codifiée par un texte»



Tout en annonçant la tenue d'une réunion de travail  au mois de  septembre prochain avec le  premier responsable du  département en charge des petites et moyennes entreprises, M. Zaim Bensaci président du Conseil national consultatif de la PME estime qu'il est important de procéder à  l'audit de toutes les structures du domaine, de manière à  élaborer une nouvelle feuille de route à  la hauteur des défis engagés. M. Bensaci a déclaré, hier, sur les ondes de la Radio nationale qu'il faut d'abord adapter les textes existants en fonction des besoins et des objectifs de l'heure afin de mener à  bien le prochain plan quinquennal  ayant pour ambition de créer 200.000 nouvelles PME.Ce responsable auditionné récemment par le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi, avoue sans ambages qu'il avait émis de sérieuses réserves sur le programme européen de mise à  niveau et de promotions  des PME  Meda 1, en raison des résultats «insignifiants». Par ailleurs, il estime qu'il est impossible d'évaluer le Meda 2 qui vient d'être lancé et les autres formules en l'absence de chiffres. «On ne peut pas se passer de la mise à  niveau, mais ce n'est pas une fin en soi», observe-t-il en faisant savoir que juste après sa réunion avec le ministre de l'Industrie il lui a adressé  un écrit   où ont été transcrites  des propositions à  même de renverser la donne en faveur de l'entreprise nationale aujourd'hui contrainte de jouer le rôle ou de disparaître. M. Bensaci partisan «du patriotisme économique» se réjouit cependant que l'Etat «principal donneur d'ordres» décide enfin de revoir le code des marchés publics et d'accorder aux entreprises nationales des parts du marché national, autrefois monopolisé par les firmes étrangères. «Le gouvernement vient de rectifier le tir et c'est tant mieux», dira-t-il en souhaitant seulement que «l'application des décisions ne fasse pas défaut». Il reconnaît dans ce sillage que les entreprises étrangères auront tout de même leur part, puisque leur savoir-faire est indispensable. Certaines PME nationales peuvent décrocher de  70 à  100% des marchés, dira M. Bensaci en mettant l'accent sur certaines filières qui doivent bénéficier selon lui d'un soutien particulier à  l'exemple du secteur du bâtiment, les travaux publics, les mécaniques et le domaine pétrolier en vue d'éviter surtout «les importations abusives».L'invité de la Radio défend, par ailleurs, le processus de la sous-traitance, spécialement pour «barrer la route à Â  ceux qui préfèrent importer que de donner la chance aux entrepreneurs nationaux». Une proposition dans ce sens a été faite, indique-t-il, à  l'ancien ministre de l'Energie est des Mines pour engager ce choix dans le domaine pétrolier. En somme, constate-t-il, la sous-traitance doit àªtre codifiée par un texte de loi, comme c'est le cas dans d'autres pays, étant donné que la volonté politique existe et encourage cette option à  plus d'un titre. M. Bensaci ayant pour credo «la préférence nationale» avoue que le problème financier engendré par les banques n'est toujours pas réglé avant de faire savoir que le chiffre, de l'ordre de 200.000 PME qui seront créées au titre du plan quinquennal 2010-2014,  est loin d'être une utopie. C'est jouable, affirme-t-il, en indiquant à  titre d'information qu'un travail est en train de se faire avec le Conseil national économique et social (CNES)  pour promouvoir le développement local et ce, en collaboration avec les chefs de Dairas.


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