Algérie

Alors qu'elle entame des démarches pour devenir actionnaire de la BERD : la Tunisie bénéficie d'un prêt de 500 millions de dollars



Le prêt vise à «soutenir ses efforts en vue de renforcer la gouvernance, la transparence et la responsabilité», a indiqué l’institution de Washington dans un communiqué repris par l’AFP. Il a pour but «de donner un coup de pouce à la croissance économique et d’accroître les chances économiques et sociales offertes aux Tunisiens», a ajouté la même source. Le 24 mai, quatre mois après le renversement du président Ben Ali, la Banque avait promis pour Tunis jusqu’à 1,5 milliard de dollars sur deux ans, «en fonction du rythme et de l’étendue des réformes». Elle a dit vouloir soutenir le gouvernement «dans quatre domaines-clés» que sont la réforme du système politique et administratif, l’emploi, les politiques sociales et le développement du secteur financier.  Par ailleurs, la Tunisie a entamé formellement les démarches pour devenir actionnaire de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), en vue de pouvoir bénéficier de ses investissements, a rapporté l’AFP. Le ministre tunisien de la Planification et de la coopération internationale, Abdelhamid Triki, a fait part de cette candidature dans un courrier au président de la Berd, Thomas Mirow, a indiqué la banque dans un communiqué. La Berd a lancé le mois dernier le processus en vue d’étendre aux pays arabes ses investissements, pour l’instant réservés aux ex-pays communistes de l’Europe de l’Est et de l’ex-URSS, et la Tunisie figure, avec l’Egypte et le Maroc, en première ligne des pays dans lesquels elle pourrait s’implanter. L’Egypte, qui est déjà actionnaire de la Berd, a demandé formellement l’an dernier à bénéficier de ses investissements, et le Maroc (également membre de la banque) a exprimé son «vif intérêt» à faire de même. Cette expansion géographique à l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient nécessite une modification des statuts de la banque, un processus qui risque de prendre un an et demi. En attendant, la banque prévoit de commencer à investir dès le printemps prochain en Egypte, et potentiellement dès la même année au Maroc et en Tunisie, par le biais de «fonds spéciaux».                                                                                                       
 


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