Algérie

Allocation devisesBientôt du nouveau pour les malades, étudiants et touristes



Allocation devisesBientôt du nouveau pour les malades, étudiants et touristes
Au c'ur du débat public depuis quelques mois déjà, la révision à la hausse de l'allocation de devises accordée aux Algériens est toujours à l'ordre du jour. Le directeur de la Banque centrale, Mohamed Laksaci, a assuré jeudi lors d'une conférence de presse animée avec le directeur général du contrôle à la Banque d'Algérie, Hanafi Si Fodhil, que son institution bancaire planche actuellement sur ce dossier qui a fait couler beaucoup d'encre. "La Banque d'Algérie travaille actuellement sur la mise en place d'un nouveau dispositif régissant l'attribution des allocations de voyage (allocations sanitaires et touristiques, bourses d'études à l'étranger) pour extraire les ménages du circuit de l'informel", a-t-il affirmé.Le patron de la Banque centrale s'est toutefois gardé de livrer le moindre détail sur l'avancement des travaux ou la date à laquelle sera finalisé ce dispositif. En mars 2013, le directeur de la Banque centrale a déjà fait part de l'intention des pouvoirs publics d'augmenter l'allocation devise pour venir à bout d'un marché parallèle très dynamique. "Nous travaillons à la BA sur la révision des plafonds de l'allocation de change et cela vise à approfondir la convertibilité courante du dinar au profit des ménages pour restreindre leur recours au marché parallèle des devises", avait-il alors soutenu. Quelques mois auparavant, c'était le FMI qui avait exprimé son incompréhension face au maintien à un niveau très bas de l'allocation de devises octroyée aux Algériens qui veulent se rendre à l'étranger mais aussi son inquiétude face à la vigueur du marché parallèle.
Il faut savoir qu'en 1997, l'Algérie avait signé l'article VIII du FMI qui prévoit une convertibilité du dinar pour toutes les opérations courantes, à l'exception des transactions financières à l'étranger (acquisitions de biens, achats d'entreprises ou d'actions en Bourse, etc.). La situation financière de l'Algérie, avec 200 milliards de réserves de changes, n'étant plus celle des années 1990, l'institution de Bretton Woods exige donc le relèvement du niveau de l'allocation de devises conformément à l'article signé. Une exigence qui semble justifiée surtout si l'on sait que l'allocation de devises en Algérie est la plus faible dans toute la région.
Question : pourquoi les pouvoirs publics tardent-ils à procéder à son relèvement alors qu'il y a urgence à en finir avec le marché parallèle qui constitue une véritable menace pour l'économie et les finances du pays ' Y aurait-il des groupes de pression qui font tout pour que la situation reste en l'état ' Ce n'est pas exclu, si l'on sait qu'au marché parallèle l'euro est échangé à presque 150 DA alors qu'officiellement il ne vaut que 100 DA.
A. C.
Nom
Adresse email


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)