Algérie

Allik répond à Haddad dans une conférence de presse



Allik répond à Haddad dans une conférence de presse
Le président du CSA/USMA, Saïd Allik, a animé, hier, un point de presse à la maison de la presse Tahar-Djaout pour évoquer de nouveau le conflit qui l'oppose au président de la SSPA/USMA, Ali Haddad, à propos de la création de la Société sportive par actions.
'Je veux apporter la vérité, seulement la vérité, par rapport à la création de la SSPA/USMA. Le combat que je mène pour revoir les statuts de la SSPA ne date pas d'aujourd'hui. Cela fait presque deux ans que je suis en train de tenter de le régler à l'amiable', a-t-il déclaré. Et d'ajouter : 'Lors de l'élaboration des statuts, le travail notamment lié à l'évaluation du patrimoine de l'USMA a été effectivement fait par un commissaire aux apports désigné par le tribunal de Bab El-Oued pour son exploitation. Quant au capital social, c'est bien au notaire de le fixer et de l'indiquer sur les statuts en mentionnant la somme des apports de tous les actionnaires, apports en nature ou en espèces dans leur totalité. J'ai fait confiance à Haddad et à son notaire, j'ai même demandé lors du conseil d'administration de tenir une réunion avec les deux experts en vue de vérifier l'erreur, en vain.' En effet, selon l'orateur, le commissaire désigné par le tribunal avait évalué l'apport de l'association au sein de ce conseil à 70 milliards de centimes (cet apport comporte tout le patrimoine du club, à savoir le cercle de l'avenue Mira, les biens' et le patrimoine immatériel, à commencer par le palmarès'), mais ce patrimoine est évalué dans les statuts à 98 millions de dinars par le notaire, ce qui correspond à une grosse manipulation qui a permis de passer actionnaire majoritaire à hauteur de 67%. 'Mais bon sang, l'USMA vaut beaucoup plus que 98 millions !'
Allik précise qu''après avoir saisi Haddad à propos de la transcription des statuts, il m'a dit texto d'aller saisir la justice. Ce qu'il a répété du reste lors de sa récente conférence de presse en utilisant des propos indignes d'un président de club. Moi, je ne vais pas me rabaisser à son niveau, pour lui dire s'il est un homme ou non. Je lui dit simplement qu'une action en justice est déjà en cours et que toute la lumière sera faite sur cette grosse escroquerie. Des documents et des preuves tangibles existent pour faire valoir les droits de l'USMA. Je ne veux pas que certains disent que Allik a bradé l'USMA. En un mot, j'ai été dupé par confiance'.
S'agissant de son refus d'occuper le poste de directeur général, Allik explique ses raisons : 'Ce n'est pas normal que je puisse devenir salarié chez Haddad qui a pris seul cette décision sans m'avoir consulté. En plus, si j'avais accepté, on m'aurait certainement licencié exprès pour que je sorte de l'USMA par la petite porte.' évoquant les dettes du CSA, Allik révèle avoir reçu deux chèques de Haddad pour apurer les dettes du club, conformément à la réglementation en vigueur.
'Haddad a fait deux virements de l'ordre de 5 et 4 milliards de centimes pour régler les dettes du CSA. Je croyais qu'il (ndlr : Haddad) allait honorer ses engagements comme cela a été convenu. Grande fut ma surprise lorsque j'ai reçu un fax émanant de la FAF disant que la SSPA ne prendra pas en charge les dettes du CSA. En un mot : Raouraoua a rédigé cette circulaire pour faire plaisir à son ami Haddad. Suite à quoi, j'ai saisi le ministre de la Jeunesse et des Sports sur les agissements de la FAF. Il m'a dit clairement que ce n'est pas du ressort de la FAF de prendre de telles décisions.'
Et de révéler : 'Au jour d'aujourd'hui, le CSA a été redressé fiscalement pour non-payement de la totalité des dettes. Nous avons payé 20 millions de dinars d'IRG aux joueurs. Pis encore, Haddad n'a toujours pas remboursé le matériel médical que le CSA a acheté et mis à la disposition de la SSPA. Trouvez-vous cela normal ''
Le président du CSA/USMA semble sûr et certain de l'échec de l'avènement du professionnalisme en Algérie. 'Le professionnalisme ne sera jamais instauré en Algérie et tout le monde connaît les raisons. L'Etat n'a pas le droit de donner des subventions aux clubs pros. D'ailleurs, j'approuve la démarche des présidents de club qui galèrent pour trouver des sources de financement en même temps qu'une société sportive commerciale est subventionnée par l'Etat. Il faut savoir aussi que, contrairement à ce qui ce dit ici et là, la deuxième tribune rénovée par l'ETRHB, dont le montant des travaux est de l'ordre de 680 millions de centimes, a été prise en charge par la wilaya. Idem pour le bitumage du stade Omar-Hamadi', conclut-il.
N T.




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