Alliance verte : Cap sur les élections locales

Les trois partis islamistes qui forment
« L'alliance de l'Algérie verte » comptent apparemment resserrer davantage leurs rangs. Ainsi les leaders des trois partis, à savoir Bouguerra Soltani pour le MSP, Fateh Rebai pour Enahda et Hamlaoui Akouchi pour El Islah, ont prévu de tenir une réunion ce mercredi. Le conclave de demain sera l'occasion pour les trois leaders de faire le bilan des élections législatives du 10 mai dernier et, éventuellement, élaborer une nouvelle feuille de route pour la prochaine étape. Les 3 partis ont, pour rappel, participé aux législatives avec des listes communes sous la casquette de l'Alliance de l'Algérie verte. Cette expérience, inédite il faut le dire puisque c'est la 1re fois que des partis islamistes forment une alliance lors d'un scrutin aussi décisif, n'a pas donné, en termes de résultats, les fruits escomptés. L'Alliance de l'Algérie verte, qui tablait sur un score bien meilleur, n'a finalement obtenu que 50 sièges à l'Assemblée populaire nationale (APN). Un score loin des espérances des leaders de ces trois formations qui avaien, tout au long de la campagne électorale, soutenus mordicus que l'Alliance de l'Algérie verte allait remporter haut la main les élections législatives. On comprend dès lors mieux pourquoi ils ont, à l'annonce des résultats et la victoire écrasante et surprenante du FLN, rués dans les brancards. Pour eux il y a eu inéluctablement fraude lors des élections. D'aileurs la question de la fraude lors des législatives figurera en bonne place dans l'ordre du jour du conclave de demain. Ce score a créé tout de même un certain malaise notamment chez le MSP, le mouvement qui a servi de locomotive à l'Alliance de l'Algérie verte. En effet des cadres et des militants du mouvement ont imputé ce modeste score et la perte par le MSP de quelques sièges par rapport aux législatives de 2007 à cette alliance. Dès lors on croyait que le Conseil consultatif du mouvement allait réviser la position di MSP par rapport à cette alliance. Or, la plus haute instance entre deux congrès a, lors de sa session extraordinaire tenu juste une semaine après les législatives, a décidé de poursuivre l'expérience de l'Alliance et de la renforcer encore plus et ce en prévision, notamment des prochaines élections locales qui auront lieu en automne. Et c'est cette même position qui a été adoptée par les instances dirigeantes des deux autres mouvements, en l'occurrence Enahda et El Islah. Tout indique, du moins pour l'heure, que ce triumvirat de partis islamistes,a su transcender les divergences pour pouvoir durer dans le temps et se renforcer. Au niveau de l'APN l'Alliance de l'Algérie vert compte rester unie. Bouguerra Soltani, Fateh Rebai et Hamlaoui Akouchi auront aussi à débattre des voies et moyens de développer l'alliance, ses mécanismes ainsi que l'élaboration d'un règlement intérieur. C'est dire que chez cette alliance on espère bien renforcer les rangs en perspective, notamment, des élections locales où il est presque certain que les trois partis vont rééditer la même expérience que lors des législatives en participant au scrutin avec des listes commune.
Les trois partis islamistes qui forment
« L'alliance de l'Algérie verte » comptent apparemment resserrer davantage leurs rangs. Ainsi les leaders des trois partis, à savoir Bouguerra Soltani pour le MSP, Fateh Rebai pour Enahda et Hamlaoui Akouchi pour El Islah, ont prévu de tenir une réunion ce mercredi. Le conclave de demain sera l'occasion pour les trois leaders de faire le bilan des élections législatives du 10 mai dernier et, éventuellement, élaborer une nouvelle feuille de route pour la prochaine étape. Les 3 partis ont, pour rappel, participé aux législatives avec des listes communes sous la casquette de l'Alliance de l'Algérie verte. Cette expérience, inédite il faut le dire puisque c'est la 1re fois que des partis islamistes forment une alliance lors d'un scrutin aussi décisif, n'a pas donné, en termes de résultats, les fruits escomptés. L'Alliance de l'Algérie verte, qui tablait sur un score bien meilleur, n'a finalement obtenu que 50 sièges à l'Assemblée populaire nationale (APN). Un score loin des espérances des leaders de ces trois formations qui avaien, tout au long de la campagne électorale, soutenus mordicus que l'Alliance de l'Algérie verte allait remporter haut la main les élections législatives. On comprend dès lors mieux pourquoi ils ont, à l'annonce des résultats et la victoire écrasante et surprenante du FLN, rués dans les brancards. Pour eux il y a eu inéluctablement fraude lors des élections. D'aileurs la question de la fraude lors des législatives figurera en bonne place dans l'ordre du jour du conclave de demain. Ce score a créé tout de même un certain malaise notamment chez le MSP, le mouvement qui a servi de locomotive à l'Alliance de l'Algérie verte. En effet des cadres et des militants du mouvement ont imputé ce modeste score et la perte par le MSP de quelques sièges par rapport aux législatives de 2007 à cette alliance. Dès lors on croyait que le Conseil consultatif du mouvement allait réviser la position di MSP par rapport à cette alliance. Or, la plus haute instance entre deux congrès a, lors de sa session extraordinaire tenu juste une semaine après les législatives, a décidé de poursuivre l'expérience de l'Alliance et de la renforcer encore plus et ce en prévision, notamment des prochaines élections locales qui auront lieu en automne. Et c'est cette même position qui a été adoptée par les instances dirigeantes des deux autres mouvements, en l'occurrence Enahda et El Islah. Tout indique, du moins pour l'heure, que ce triumvirat de partis islamistes,a su transcender les divergences pour pouvoir durer dans le temps et se renforcer. Au niveau de l'APN l'Alliance de l'Algérie vert compte rester unie. Bouguerra Soltani, Fateh Rebai et Hamlaoui Akouchi auront aussi à débattre des voies et moyens de développer l'alliance, ses mécanismes ainsi que l'élaboration d'un règlement intérieur. C'est dire que chez cette alliance on espère bien renforcer les rangs en perspective, notamment, des élections locales où il est presque certain que les trois partis vont rééditer la même expérience que lors des législatives en participant au scrutin avec des listes commune.