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Le président américain Barack Obama a annoncé lundi à Hanovre (nord de l'Allemagne) l'envoi de 250 militaires américains supplémentaires en Syrie pour soutenir la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique.J'ai approuvé le déploiement de jusqu'à 250 militaires américains supplémentaires, notamment des forces spéciales, en Syrie, a déclaré M. Obama, affirmant qu'ils allaient participer à l'entraînement et l'assistance des forces locales qui luttent contre l'organisation EI. Il confirmait ainsi une information donnée dans la nuit par un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat. A l'heure actuelle, la menace la plus urgente pour nos nations, c'est l'EI et c'est la raison pour laquelle nous sommes unis dans notre détermination à le détruire, a déclaré le président américain. Un petit nombre de membres des opérations spéciales américaines au sol sont déjà en cours en Syrie et leur expertise a été essentielle pour permettre aux forces locales d'exclure EI de certaines zones-clés, a estimé M. Obama, s'appuyant sur ce succès pour justifier l'envoi de soldats supplémentaires.Face au délitement actuel de la trêve en Syrie, M. Obama a appelé dimanche à rétablir le cessez-le-feu et a indiqué s'être entretenu récemment à ce sujet avec son homologue russe Vladimir Poutine.J'ai parlé avec le président Poutine au début de la semaine dernière pour tenter de garantir que nous pourrons rétablir le cessez-le-feu, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Hanovre.M. Obama devait être rejoint lundi par les principaux dirigeants européens pour un mini-sommet consacré notamment à la lutte contre l'EI.Au moins 63 civils sont morts depuis vendredi à Alep, l'ancienne capitale économique de la Syrie, qui vit de nouveau au rythme des raids et des tirs d'obus après une période de calme relatif lié à la trêve initiée par les Etats-Unis et la Russie et entrée en vigueur le 27 février.La pression sur le président Obama s'est accrue, les pays alliés européens voulant arrêter le flux de réfugiés venant du Moyen-Orient. Ses détracteurs lui reprochent de ne pas avoir assez oeuvré pour endiguer l'effusion de sang. "Une Europe unie demeure une nécessité pour nous tous"Le président américain Barack Obama a affirmé lundi que le monde avait besoin "d'une Europe forte et unie". Il a rajouté dans son discours prononcé à Hanovre, dans le nord de l'Allemagne, que le Vieux continent devait être "prospère et démocratique"."Une Europe unie demeure une nécessité pour nous tous", a insisté M. Obama, qui effectue une visite de deux jours en Allemagne. "Peut-être avez-vous besoin que quelqu'un de l'extérieur comme moi vous rappelle les progrès que vous avez accomplis", a-t-il dit avant sa rencontre dans l'après-midi avec la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et les Premiers ministres britannique et italien David Cameron et Matteo Renzi. Le quintet aura notamment l'occasion d'évoquer le dossier syrien. Barack Obama a poursuivi son discours devant notamment des étudiants allemands en insistant sur le fait que "ce qui se passe sur ce continent a des conséquences sur le monde entier". Le président américain Barack Obama a appelé lundi les pays européens à faire davantage en matière de dépenses militaires et à ne pas céder à l'autosatisfaction dans ce domaine. L'Europe a été parfois dans l'autosatisfaction concernant sa propre défense, a lancé M. Obama.Mettant en avant que l'Otan devait soutenir à la fois les pays alliés en Pologne, en Roumanie et dans les pays baltes, face au regain de tension avec la Russie, tout en se heurtant à des menaces dans la zone sud de l'Alliance atlantique, le président américain a réclamé que tous les pays membres de l'Otan assument leurs responsabilités.Chaque membre de l'Otan devrait apporter son entière contribution à notre sécurité commune, à hauteur de 2% de son Produit intérieur brut (PIB) et ce n'est pas toujours le cas, a regretté le président américain. Ce seuil de 2% a été acté comme objectif par les pays de l'Alliance.M. Obama a prévenu qu'il comptait marteler ce message lors du prochain sommet de l'Otan début juillet à Varsovie. Le président américain a eu une nouvelle occasion de le dire aux quatre dirigeants européens : la chancelière Angela Merkel, le président français François Hollande et les Premiers ministres britannique et italien, David Cameron et Matteo Renzi. Les Etats-Unis se plaignent régulièrement que les Européens de l'Otan comptent trop sur eux pour faire le gros des investissements et des missions en matière de défense commune.




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