Allel, le gardien volant Les anciennes gloires du football saideen

Belhamri Allel a commencé à jouer au football dès l'année 1971 avec l'équipe du FCBS, un quartier populaire dénommé village Boudia. Sous la houlette de l'entraîneur Tlemcani, un grand joueur du MC Saïda détenteur de la coupe d'Algérie en 1965.Il avait à l'époque 16 ans et fut découvert par le MC Saïda lors d'un grand tournoi de football où l'on tarit d'éloges sur ses grandes qualités de portier. Après de nombreuses transactions, il atterrit au club fétiche. «Lors d'un match senior à domicile opposant ES Mostaganem qui jouait l'accession et le MCS dans une position peu enviable, j'ai joué mon premier match car le gardien titulaire Hazab ne pouvait jouer en raison d'un ordre d'appel du service national. J'étais un peu perturbé avec les Belbahri, Benhamadi, Kebir avec Saïd Amara comme entraîneur. Dès les premières minutes de jeu, j'ai arrêté un but tiré des 8 mètres en effectuant un superbe plongeon.
Le public en scandant mon nom a décuplé mes forces et m'a complètement détressé, nous avons gagné le match sur le score d'un but à zéro», dira Allel. En 1972, le gardien de but des grands jours a été retenu en équipe nationale junior durant 2 ans ,il joua un match amical en Belgique et participa aux nombreux regroupements. En 1976/1978, dira notre interlocuteur, «je faisais partie de l'équipe nationale militaire, j'ai joué la coupe du monde en France, Hollande, Italie et aussi des matchs amicaux en Tunisie et Lybie. On a atteint le quart de finale». En 1978, notre jeune gardien partit en France, retenu dans un club de nationale 2 à Corbeille, il dut retourner dans son pays devant l'insistance de sa mère.
«J'ai été contacté à l'époque par de grandes équipes de Bel Abbès, Mascara, USM Alger. J'ai participé à la coupe d'Afrique quand j'ai évolué dans l'équipe de Mascara en 83/84. Par la suite, j'ai formé plus de 6 gardiens», et d'ajouter : «ce qui me chagrine de 1999 à nos jours, le MC Saïda n'a formé aucun gardien de but, il faut donner la chance aux jeunes. Durant notre époque, le meilleur joueur percevait 4 000 à 5 000 DA comme prime de signature et 250 DA pour un match gagné à l'extérieur et 200 DA à domicile».