Alimentés à travers le système du MAO (Mostaganem-Arzew-Oran), plusieurs
quartiers de Sidi El-Bachir et une partie de Haï Belgaïd ont été alimentés à
partir d'hier en eau potable.
C'est ce que nous a appris hier, M. Moeket, le maire de Bir El-Djir, en
marge de la réunion tenue au siège de la wilaya d'Oran consacrée à un point sur
les différents projets du secteur de l'hydraulique inscrits pour l'année en
cours. Le même responsable a précisé que le réseau est prêt, et ce après que
les trois réservoirs de stockage de 75.000 mètres cubes chacun ont été réalisés
dans le cadre du MAO, ainsi qu'un autre de 10.000 mètres cubes servant de
réservoir de distribution. Avant d'aborder le secteur de l'hydraulique, le wali
d'Oran n'a pas manqué ce regroupement de l'exécutif pour revenir sur la
sempiternelle question de salubrité publique en affichant d'emblée sa grogne en
faisant remarquer également qu'en dépit des différents dispositifs qui ont
permis de mobiliser des ressources humaines conséquentes, il n'en demeure pas
moins que l'hygiène reste encore à désirer et le comble est que toutes ces
équipes sont absentes sur le terrain. A propos de l'EPIC Oran-Propreté, Tahar
Sekrane n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger ses
responsables en leur rappelant qu'ils doivent se reprendre. Selon lui, deux
axes doivent constituer la priorité, à savoir le lancement d'une opération de
maintenance du matériel roulant ainsi que le redéploiement des moyens humains,
étant donné qu'il s'agit d'une action permanente. Il a également donné une
instruction pour que tous les services chargés de l'assainissement du réseau
d'évacuation des eaux pluviales se mettent au travail dès maintenant et ne pas
attendre la saison hivernale pour effectuer les opérations de curetage des
caniveaux, des bouches d'égouts et d'avaloirs.
Il faut dire que ce n'est pas la première fois qu'on assiste à un tel
coup de gueule du wali d'Oran à propos du problème de l'enlèvement des ordures
ménagères et des différents intervenants dans ce secteur. Il avait même, dans
des conditions similaires, menacé de dissoudre Oran-Propreté au cas où
celle-ci, ainsi que les autres intervenants, notamment les divisions de
l'hygiène des communes, n'amélioraient pas leurs prestations. Mais, en fait, la
situation de la salubrité n'a jamais été réglée; au contraire, elle a même
empiré. Le problème a été exacerbé par les nombreuses pannes des camions de la
commune et le manque des pièces de rechange. La commune a donc fini par louer
des camions chez le privé et au prix fort, pour une période de deux mois.
Ainsi, sur quelque 80 camions de collecte de la commune, une dizaine à peine
fonctionnaient, avant la location, mi-juillet dernier, d'une trentaine de
camions de collecte pour une durée d'un mois. Ceci dit, et même s'il constitue
une réponse concrète aux problèmes de manque de moyens matériels dont souffrent
les services d'hygiène de la commune pour assurer ses misions, cette solution
du recours à la location, particulièrement si elle est reconduite pour un
deuxième mois, pourrait s'avérer coûteuse pour les caisses de la commune. En
effet, la location d'un seul camion coûterait aux alentours de 300.000 dinars
par jour.
Par ailleurs, de son côté, durant
le briefing, le directeur de wilaya de l'Hydraulique s'est limité à passer en
revue l'état d'avancement des 39 projets en cours ou en voie de lancement, en
faisant remarquer que le plus grand acquis à l'échelle de la wilaya a été
l'arrivée de l'eau à Haï Bouâmama et à Haï Nedjma (ex-Chteïbo), deux localités
qui regroupent à elles seules plus de 100.000 habitants.
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Posté Le : 16/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com